La police allemande disperse un sit-in étudiant pro-Gaza à Berlin
La police allemande a dispersé un sit-in qui s’était tenu dans le parc de l’université Humboldt à la capitale Berlin. Ce rassemblement avait été organisé par un groupe de solidaires avec la Palestine pour dénoncer la guerre israélienne en cours dans la bande de Gaza.
Les manifestants ont scandé lors de leur sit-in samedi dernier des slogans de solidarité tels que « Gaza libre, arrêtez le génocide, vive la Palestine », appelant les autorités à mettre fin aux « livraisons d’armes à Israël ».
Intervention policière et réactions
La présidente de l’université, Julia von Blumenthal, a demandé aux manifestants de mettre fin à leur protestation avant que la police n’intervienne pour les évacuer du parc de l’université. Certains ont été arrêtés, selon l’agence Anadolu.
Cet incident s’inscrit dans le cadre des manifestations qui se sont déroulées dans les universités américaines en opposition à la guerre israélienne à Gaza. Les étudiants ont demandé aux administrations universitaires d’arrêter leur coopération académique avec les universités israéliennes et de retirer leurs investissements des entreprises soutenant l’occupation israélienne.
Extension des protestations
Avec l’intervention policière et l’arrestation de centaines de manifestants, la colère s’est amplifiée et les manifestations se sont étendues dans les universités américaines de premier plan telles que Harvard, George Washington, New York, Yale, Massachusetts Institute of Technology, et Caroline du Nord.
Par la suite, le mouvement étudiant « sans précédent » en soutien à la Palestine s’est étendu à d’autres pays tels que la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Canada, et l’Inde, où toutes ont été le théâtre de manifestations similaires et de demandes d’arrêt de la guerre à Gaza et de boycott des entreprises fournissant des armes à Israël.
Situation à Gaza et répercussions humanitaires
Ces protestations surviennent alors que l’armée d’occupation poursuit sa guerre contre Gaza depuis le 7 octobre 2023, laissant derrière elle des dizaines de milliers de morts, de blessés et de disparus, dans un contexte humanitaire catastrophique et une famine croissante qui plane sur le territoire assiégé.