Depuis le 7 octobre, 1900 arrestations à Jérusalem
Les statistiques palestiniennes révèlent que près de 1900 Palestiniens ont été arrêtés dans la ville de Jérusalem occupée depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Gaza le 7 octobre dernier. Le président du Comité des familles des prisonniers de Jérusalem, Amjad Abu Asab, a déclaré à Al Jazeera Net, à l’occasion de la Journée du prisonnier palestinien, que le nombre d’arrestations à Jérusalem au cours de cette période « a atteint environ 1900, y compris des enfants et des femmes ». Il a expliqué que ce chiffre inclut à la fois les personnes libérées ultérieurement et celles détenues.
Il a ajouté que le nombre actuel de prisonniers de Jérusalem est de 550, dont 45 enfants et 5 femmes, l’une d’entre elles ayant été arrêtée avant le 7 octobre.
Il a souligné la présence de 52 détenus administratifs, c’est-à-dire détenus sans inculpation, procès ou limite temporelle de détention.
La Journée du prisonnier palestinien
Le 17 avril de chaque année, les Palestiniens célèbrent la Journée du prisonnier, date adoptée comme journée nationale par le Conseil national palestinien en 1974 en faveur de la liberté des prisonniers et de leur juste cause. Avant le 7 octobre dernier, le nombre de prisonniers palestiniens dans les prisons de l’occupation s’élevait à environ 5…
Le Sort des Prisonniers
En outre, plus de 40 prisonniers de Jérusalem purgent des peines d’emprisonnement à vie, dont Waël Qassem, condamné à la réclusion à perpétuité 35 fois et détenu depuis 22 ans.
Le 17 avril 1974, lors de sa session ordinaire, le Conseil national palestinien a institué cette date comme jour national de reconnaissance envers « les prisonniers palestiniens » dans les prisons israéliennes, et depuis lors, les Palestiniens commémorent cet événement par des activités populaires en signe de solidarité avec les prisonniers.
Conformément à un « document de faits » publié par les institutions des prisonniers, le nombre de détenus dans les prisons israéliennes s’élève à environ 9500, dont 80 femmes, plus de 200 enfants et environ 3660 détenus administratifs.