Crise irano-israélienne, l’épreuve des cinq heures décisives
Pendant une nuit tendue, nous avons tous suivi les nouvelles avec anxiété, craignant une troisième guerre mondiale. Heureusement, les événements se sont déroulés sur une période de seulement 5 heures. Aucune victime n’a été déplorée, aucune ville n’a été bombardée. La vie s’est brièvement suspendue pour reprendre son cours. Cependant, durant cette courte période, nous avons eu l’occasion de mettre à l’épreuve de nombreux aspects.
Le recours annoncé peut-il être considéré comme une réponse préalable ?
Au cours de la crise, l’ambassadeur iranien auprès des Nations unies, Amir Saïd Arjvandi, a déclaré : « Lorsque des drones et des missiles sont lancés, notre réaction est terminée pour nous », indiquant qu’ils ne continueront pas à intensifier la situation.
Par la suite, l’Iran a informé divers pays tels que la Turquie, la Jordanie et l’Égypte de la nature et de l’ampleur de la riposte. L’ambassade de Suisse à Téhéran, représentant les États-Unis diplomatiquement, a été informée de la réaction potentielle, l’Iran affirmant ne pas souhaiter une escalade. De plus, les responsables iraniens ont diffusé des images de missiles et de drones pour illustrer comment la riposte potentielle à l’attaque serait mise en œuvre.
La dissuasion du pouvoir militaire iranien mise à l’épreuve
Plus de 300 drones et missiles ont été lancés, mais plus de 99 % d’entre eux ont été détruits en vol avant d’atteindre l’espace aérien israélien.
Il semble que l’Iran ait clairement voulu démontrer cela, car ils pensaient qu’Israël et les États-Unis riposteraient, déclenchant ainsi une guerre en cas d’incendie à Tel Aviv et de victimes par dizaines.
La position des pays de la région mise à l’épreuve
En l’espace de ces cinq heures, nous avons pu observer les positions des pays de la région dans le conflit entre l’Iran et Israël. La destruction des drones et des missiles iraniens au-dessus de l’Irak, de la Syrie et de la Jordanie indique que les États-Unis, le Royaume-Uni et Israël sont plus forts qu’Iran dans ces zones.
Turquie : un comportement nuisible pour Gaza
L’une des questions examinées pendant la crise était la relation entre l’Iran et la Turquie. Il était intéressant de voir comment ces deux pays, connus pour leur sensibilité à la question palestinienne, réagiraient durant cette crise récente.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la position éditoriale d’Al Jazeera.