La généralisation des médicaments biosimilaires en 2024
La loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2024 prévoit de favoriser les médicaments biosimilaires par rapport aux médicaments de référence ou aux médicaments génériques. En effet, les biosimilaires sont environ 40% moins chers, ce qui entraîne des économies significatives.
Qu’est-ce qu’un médicament biosimilaire ?
Les médicaments biologiques similaires (biosimilaires) sont des médicaments de même composition qualitative et quantitative en substance active, et de même forme pharmaceutique qu’un médicament biologique de référence, explique l’ANSM. Ces médicaments sont produits à partir d’organismes vivants tels que des cellules ou des protéines.
Différence entre médicament générique et médicament biosimilaire
Il est essentiel de ne pas confondre les médicaments génériques et les médicaments biosimilaires. Les médicaments génériques sont issus de la chimie et contiennent exactement la même molécule que le médicament princeps. À l’inverse, les médicaments biosimilaires sont produits à partir d’organismes vivants.
Disponibilité des médicaments biosimilaires chez les pharmaciens
Actuellement, seuls les facteurs de croissance, tels que le filgrastim et le pegfilgrastim, peuvent être substitués par le pharmacien. Cependant, les médicaments biosimilaires sont déjà utilisés dans le traitement de diverses pathologies telles que le diabète, les cancers ou les maladies auto-immunes. Le choix entre un médicament biologique de référence ou un biosimilaire revient au médecin prescripteur.
Évolution à venir et nombre de médicaments biosimilaires disponibles
Un comité scientifique a été établi par l’ANSM en février 2024 pour définir les conditions dans lesquelles les pharmaciens pourront substituer des médicaments de référence par des biosimilaires. Les conclusions de ce comité sont attendues d’ici la fin de l’année. À ce jour, 21 principes actifs, notamment le rituximab, l’insuline et la somatropine, peuvent être remplacés par des médicaments biosimilaires, mais uniquement avec l’accord du patient.
Sources : ANSM – Haute Autorité de Santé (HAS)