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Du 2 au 7 juin 1916, la défense du Fort de Vaux est un épisode héroïque de l’enfer de Verdun. Pendant six jours, écrasés par un déluge d’obus, les 600 poilus et leur chef, le commandant Raynal, ont refusé de se rendre. Le général Nivelle avait ordonné à Raynal de tenir le fort coûte que coûte.
Une résistance acharnée
Comment ont-ils pu tenir ? C’est la question que l’on se pose depuis plus de cent ans en se rappelant la résistance du Fort de Vaux, assiégé durant cette période. Cet épisode héroïque de l’enfer de Verdun est devenu légendaire. Sous un bombardement incessant, Raynal et ses hommes ont fait face à la supériorité de l’artillerie allemande.
Retraités dans les souterrains du fort, ils ont affronté des conditions extrêmes : tirs incessants, gaz toxiques, blessures, chaleur étouffante, et par-dessus tout, une soif intense qui pouvait rendre fou.
La propagande et l’héroïsme
Alors que Raynal espérait une contre-attaque pour les sauver, à l’extérieur, la propagande officielle célébrait déjà l’héroïsme des hommes du Fort de Vaux. Le sacrifice de Raynal était comparé à celui de Roland à Roncevaux, illustrant son opposition face à la formidable offensive ennemie.
Contributions et œuvres
Pour approfondir ce sujet, Michaël Bourlet, historien et ancien officier de l’armée, a publié plusieurs ouvrages, dont « Verdun 1916 » en 2023. La fiction « Verdun 1916. Le fort de Vaux ne doit pas tomber » de Jean-Yves Le Naour est également à découvrir, présentant une reconstitution dramatique de ces événements.
Illustration de l’époque