Révélation de l’identité de B4X, le hacker derrière la panne Internet en Corée du Nord
Dans un coin paisible de sa maison située sur la côte de la Floride, où les brises de l’Atlantique se mêlent à l’odeur du sel et du sable, Alejandro Caseris, un expert américano-colombien en sécurité cybernétique, s’est lancé dans une aventure audacieuse. Son objectif : perturber le réseau Internet d’un pays entier, la Corée du Nord.
L’histoire a commencé fin janvier 2022, alors que Caseris portait ses vêtements de maison habituels, grignotant devant son ordinateur portable, lançant une série d’attaques cybernétiques complexes qui ont perturbé divers sites web en Corée du Nord de manière intermittente pendant plus d’une semaine.
Le hacker « B4X »
Alejandro Caseris, un spécialiste de la sécurité cybernétique âgé de 38 ans, a relevé un défi de taille depuis son modeste bureau à domicile, sous le pseudonyme « B4X » (P4x), lançant une guerre cybernétique complexe contre la Corée du Nord. Il a réussi à paralyser tous les sites nord-coréens accessibles au public pendant plus d’une semaine.
Pour mener ces attaques, il a utilisé des logiciels personnalisés sur son ordinateur portable et une série de serveurs cloud, ciblant spécifiquement les routeurs Internet vitaux en Corée du Nord. Cela a provoqué des perturbations majeures, révélant la fragilité de l’infrastructure numérique de l’État face à des pirates agissant seuls.
Un nouveau modèle de guerre cybernétique !
La divulgation de son identité et des détails de sa guerre cybernétique contre la Corée du Nord a suscité l’intérêt tant du secteur public que privé. Son histoire met en lumière le conflit entre les initiatives individuelles et la bureaucratie gouvernementale en matière de sécurité cybernétique, soulevant des questions sur les meilleures stratégies pour lutter contre les menaces cybernétiques en constante évolution.
Collaborant avec un entrepreneur du Pentagone dans le domaine de la sécurité cybernétique, Caseris a été invité à présenter ses techniques de piratage à des hauts responsables de la défense et du renseignement américains. Il a proposé un modèle de guerre cybernétique plus agile et percutant, peut-être plus efficace que les méthodes bureaucratiques traditionnellement suivies à l’époque.
Un approche offensive !
Malgré les obstacles bureaucratiques rencontrés, Caseris n’a pas abandonné sa vision de transformer les tactiques cybernétiques américaines. Maintenant, agissant ouvertement sous son vrai nom, il prône un concept d’opérations cybernétiques flexibles réalisées par de petites équipes similaires aux forces spéciales.
Ces équipes seraient capables de perturber massivement les opérations de pirates exploitant des rançongiciels en ciblant constamment leurs serveurs et ordinateurs personnels, voire en piratant les portefeuilles numériques des pirates nord-coréens pour récupérer les cryptomonnaies volées.