Exploration des enjeux stratégiques d’Israël par une auteure du Jerusalem Post
Le journal israélien « Jerusalem Post » a publié un article explorant ce que son auteure a appelé « les dilemmes stratégiques » auxquels Israël est confronté ainsi que l’incertitude interne qui prévaut parmi les Israéliens.
Susan Hattis Rolef, conférencière en relations internationales à l’Université hébraïque de Jérusalem, a souligné ces dilemmes liés aux prisonniers israéliens détenus par le mouvement de résistance islamique du Hamas et aux dizaines de milliers d’Israéliens évacués du nord d’Israël. Elle a également abordé le destin du Hamas et de l’administration de Gaza après la guerre, l’hostilité croissante envers les Israéliens à l’étranger, la détérioration graduelle de l’économie israélienne, la dégradation de la cote de crédit d’Israël, ainsi que la faible performance du gouvernement, dans un contexte où aucune élection n’est en vue.
Attaque contre les milices en Irak
L’auteure a également mentionné l’attaque contre le camp des « milices irakiennes pro-iraniennes », survenue en même temps qu’une attaque israélienne contre l’Iran. Tant Israël que les États-Unis ont nié toute implication, laissant l’événement entouré de mystère et une image floue des événements.
Les détenus israéliens à Gaza
Concernant les détenus israéliens à Gaza, l’écrivaine a soulevé l’inconnu quant au nombre de survivants et aux raisons pour lesquelles d’autres détenus n’ont pas été rapatriés, remettant en question la responsabilité du gouvernement à cet égard.
Les évacués du nord d’Israël
La situation des personnes évacuées des zones adjacentes au Liban semble bien pire que celle des évacués de la zone frontalière avec Gaza. Il est dit que la majorité de ces individus ne retourneront jamais dans leurs foyers de la région nord.
Interrogations multiples et réponses rares
L’auteure a souligné le nombre de questions en suspens dépassant celui des réponses concernant une éventuelle offensive terrestre israélienne pour occuper la ville de Rafah, la montée de l’hostilité envers les Israéliens à l’étranger, la dégradation progressive de l’économie israélienne, la récente dégradation de la cote de crédit par Standard & Poor’s, la faible performance gouvernementale sans élections en vue, contribuant ainsi à un climat d’instabilité et d’incertitude en Israël.