Un attentat à Tel Aviv planifié par le responsable identifié
La police de Tel Aviv a annoncé lundi que l’auteur de l’explosion de la veille provenait de la Cisjordanie et avait planifié une opération d’envergure. Cette attaque a été revendiquée par la résistance palestinienne, qui a promis de poursuivre ses actions.
Le chef de la police de Tel Aviv a indiqué qu’aucune information sur des antécédents criminels ou nationaux de l’auteur de l’attentat n’était disponible. Il a mentionné : « Nous avons inondé la ville de forces de sécurité, surtout dans les zones bondées », faisant référence à l’explosion survenue le jour précédent.
Lors d’un point de presse, ce responsable de la sécurité israélienne a précisé que l’auteur restait inconnu. « Il n’y a personne à interroger au sujet de l’opération à Tel Aviv, et nous utilisons des technologies pour retracer son parcours », a-t-il ajouté.
Les conséquences de l’attentat
Le chef de la police a également souligné que si la bombe avait explosé dans un espace clos, le nombre des victimes et des dégâts aurait été considérable. Cependant, il ne croit pas qu’il y ait d’autres auteurs potentiels à Tel Aviv désireux de mener d’autres attaques.
Les Brigades Izz al-Din al-Qassam, en collaboration avec les Brigades de Jérusalem, ont revendiqué cette attaque suicidaire, affirmant que de telles opérations se poursuivront tant que les massacres et les politiques d’assassinat de l’occupation se maintiendront.
Les révélations de la police israélienne
Peu après l’attentat, la police israélienne a révélé que l’auteur semblait provenir de la région de Naples en Cisjordanie. Ils ont expliqué que la personne décédée dans l’explosion, qui portait une bombe artisanale, avait subi des blessures rendant son identification difficile, compliquant ainsi la détermination des raisons de l’attaque.
Initialement, les estimations de la police israélienne évoquaient une opération criminelle dans le cadre de la guerre des gangs israélienne. Cela a changé lorsque le Shin Bet (service de sécurité intérieure) est intervenu dans l’enquête, proposant plutôt un angle décrivant l’opération comme « sabotage », et la contextualisant comme l’une des actions palestiniennes dirigées contre des cibles de l’occupation.