Qassam, Yassine et Hamas – L’histoire dessine l’avenir
La résistance à Gaza nous a appris comment les expériences historiques peuvent être une source de force, libérant les capacités humaines pour la créativité et la planification, évitant les causes de l’échec et des défaites, et réalisant des victoires.
Inspirations des débuts
Le Cheikh Aziz al-Qassam a été l’une des figures marquantes qui ont contribué à façonner la vision de la résistance palestinienne. Lorsque le mouvement du Hamas a nommé ses brigades combattantes en son honneur, ce n’était pas simplement un geste de gratitude, mais un hommage à son expérience de résilience et de combat. C’était aussi un message affirmant que ces brigades étaient le prolongement d’une marche bien établie, avec une histoire ancrée et une vision claire pour l’avenir.
Il est essentiel de souligner que la lutte n’est pas liée à la vie d’un leader. Chaque fois qu’un leader décède, un autre naît. Le sacrifice du corps n’est pas une fin en soi, comme en témoigne le Cheikh Qassam, vivant à travers les décennies, avec la jeunesse du Hamas honorant toujours sa mémoire par leur engagement : « C’est un jihad, une victoire ou le martyre. »
Les idées propagées par le Cheikh Qassam au début du siècle dernier demeurent au cœur de la vision de la résistance et de ses dirigeants. La résistance n’est pas anéantie par les balles, elle s’épanouit. C’est une cause juste, une cause gagnante qui ne demande que foi, action et patience.
Entre le Cheikh et la fusée
Le défunt Cheikh Ahmed Yassine, décédé il y a deux décennies sous une roquette israélienne alors qu’il était en fauteuil roulant, continue de hanter les Israéliens sous la forme de projectiles portant son nom. Son héritage vit toujours à travers la jeunesse palestinienne, incandescente comme une cascade furieuse.
Célébrer son nom n’est pas simplement un geste de reconnaissance envers son fondateur et son combat, mais un message interne aux jeunes du Hamas : la résistance ne doit pas s’arrêter tant que vous respirez, qu’importe votre situation. C’est également un message sur la continuité de la question palestinienne, transmise de génération en génération, sans fin en vue.
Ce message est aussi une réponse à Israël, indiquant que la violence ne la sauvera pas. Les Palestiniens, même les plus vulnérables d’entre eux, restent capables de lutte, de résistance et de semer la terreur dans l’entité sioniste.
Conclusions
Les actions d’Israël ne mettront pas fin à la détermination de la résistance. La force de la foi, de la persévérance et de l’intellect peut renverser les situations. Ahmed Yassine laisse un héritage : la formation de dirigeants de la résistance, porteurs de sa philosophie de liberté.
La question demeure : Benjamin Nétanyahu comprendra-t-il le véritable enjeu de la résistance du Hamas? Saura-t-il que l’élimination des dirigeants ne mettra pas fin à la lutte? L’histoire nous le dira.