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Pourquoi Hamas refuse la trêve proposée par Israël selon Hirst

par Sara
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Pourquoi Hamas refuse la trêve proposée par Israël selon Hirst

Pourquoi Hamas refuse la trêve proposée par Israël selon Hirst

David Hirst, journaliste au site britannique « Middle East Eye », explique que le mouvement de résistance islamique, Hamas, ne peut accepter la proposition israélienne de cessez-le-feu. Selon lui, cette proposition ne garantit ni la fin de la guerre ni le retrait complet des forces israéliennes.

Les contradictions américaines

Dans son article, Hirst met en lumière les déclarations contradictoires de l’administration américaine. Il note que les précisions apportées par Joe Biden ne correspondent pas toujours à la réalité des faits sur le terrain.

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Hirst rappelle que le président américain, Joe Biden, a déclaré il y a deux semaines qu’il pèserait de tout son poids pour un cessez-le-feu « complet et total ». Pourtant, l’auteur souligne que la description par Biden d’un cessez-le-feu en trois phases (incluant un arrêt des hostilités à Gaza, la libération des détenus et la reconstruction du territoire) ne correspond pas au document signé par le cabinet israélien.

La réalité du texte

Hirst précise que le texte de cette proposition est très différent. Le paragraphe principal, le paragraphe 14, stipule que : « Toutes les actions dans cette première phase, y compris la cessation temporaire des opérations militaires par les deux parties, les efforts humanitaires, le retrait des troupes, etc., se poursuivront dans la phase 2 tant que les négociations sur les conditions d’application de la phase 2 de cet accord se poursuivront. Les garants de cet accord feront tous les efforts possibles pour assurer la poursuite de ces négociations indirectes pour que les deux parties parviennent à un accord concernant les conditions d’application de la phase 2 de cet accord. »

Selon Hirst, l’expression « faire tous les efforts possibles » ne contraint pas Israël à poursuivre la phase 2 si les négociations échouent. En cas d’échec, Israël pourrait reprendre la guerre. De plus, le calendrier permettant aux Palestiniens de retourner dans leurs foyers au nord de Gaza est repoussé, ce qui signifie théoriquement que la guerre pourrait reprendre sans laisser suffisamment de temps à la population pour se réinstaller.

Déconnexion avec les accords précédents

Hirst affirme que ce texte s’éloigne des accords précédents. Selon lui, Hamas a perdu beaucoup dans cette proposition, notamment concernant les prisonniers que doit libérer Israël en échange du retour des « otages ». Israël exige désormais un droit de veto sur l’identité des 100 prisonniers relâchés, ce qui inclut les principaux leaders des mouvements de résistance palestiniens.

Hirst souligne que Biden soutient les principaux objectifs israéliens. Il a permis l’attaque terrestre majeure contre Rafah et soutient le droit d’Israël à continuer la guerre après la première phase de libération des détenus.

La signature équivaut à la capitulation

Hirst conclut que la signature des dirigeants de Hamas sur un tel document signifierait la capitulation du mouvement, l’abandon des tunnels et l’agitation d’un drapeau blanc. Il note que tout le monde sait le sort réservé à ceux qui agitent des drapeaux blancs.

Hamas n’est pas prêt pour cela, estime Hirst. Le mouvement pense, à tort ou à raison, qu’il gagne la bataille des volontés à Gaza. Il croit que l’armée israélienne est sur le point de s’effondrer et est confiant dans sa capacité à continuer à opérer pendant des mois sous terre.

Enfin, Hamas défie Biden d’inclure ce qu’il a dit dans son discours sur la proposition d’accord dans le texte de l’offre faite au mouvement. « Ils veulent cela par écrit. Ils veulent une garantie que, dès que l’échange des détenus commencera, la guerre prendra fin. »

Hirst conclut en affirmant qu’il existe des écarts majeurs entre la description de l’accord de cessez-le-feu par Biden et l’accord lui-même. Les deux sont des choses différentes.

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