Les Brigades du Hezbollah irakien rejettent les attaques contre les forces américaines
Les Brigades du Hezbollah en Irak ont nié avoir publié une déclaration annonçant la reprise des attaques contre les forces américaines, selon un communiqué diffusé sur l’application Telegram.
Le démenti survient quelques heures après la diffusion d’une autre déclaration sur des groupes présumés affiliés à la milice armée alliée à l’Iran, déclarant la reprise des attaques après environ 3 mois de suspension.
Les Brigades du Hezbollah ont déclaré: « Aucune déclaration n’a été émise par la résistance islamique des Brigades du Hezbollah au cours des 48 dernières heures, et ce que les médias rapportent est une fausse information. »
Attaque avec 5 missiles
Plus tôt hier, une source proche d’Al Jazeera a signalé des explosions aux abords de la base américaine à Al-Omar, à l’est de Deir ez-Zor. Deux sources de sécurité irakiennes ont déclaré à Reuters qu’au moins 5 missiles avaient été lancés depuis la ville de Zummar en Irak en direction d’une base militaire américaine dans le nord-est de la Syrie dimanche dernier.
Un responsable de la sécurité irakienne a également signalé que les missiles avaient été lancés depuis la région au nord-ouest de Mossoul en direction de la base américaine à la base de « Khirbet Al-Jir » en Syrie.
Contexte et précédentes attaques
Cette attaque est la première contre les forces américaines depuis début février dernier, lorsque les groupes armés en Irak ont suspendu leurs attaques contre les militaires américains.
Elle survient un jour après une explosion massive à al-Khasfah en Irak, tôt samedi, qui a tué un membre des Hachd al-Chaabi.
Les Brigades de la résistance islamique en Irak ont revendiqué la responsabilité de la plupart des attaques contre les soldats américains de la coalition, principalement entre mi-octobre et début février, en solidarité avec les Palestiniens en raison du conflit à Gaza entre la résistance palestinienne et Israël.
Depuis début février, une relative accalmie avait prévalu entre les deux parties, malgré des tensions croissantes.
Les États-Unis déploient environ 2500 soldats en Irak et environ 900 en Syrie voisine, dans le cadre de la coalition internationale créée en 2014 pour lutter contre l’État islamique.
Image illustrative:
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