Conseil de guerre israélien prédit une riposte imminente contre l’Iran
Le Conseil de guerre israélien a conclu sa réunion consacrée à discuter d’une éventuelle riposte à l’attaque iranienne qui a ciblé Israël il y a deux jours, alors que des rapports prévoient une réponse israélienne imminente.
Aucune déclaration n’a été publiée après la réunion de ce lundi, mais les médias israéliens ont indiqué que le Conseil de guerre tiendrait une autre réunion demain mardi pour examiner les options de réponse à l’Iran. Des sources ont évoqué la possibilité d’une attaque limitée contre une installation en Iran.
En parallèle, le Wall Street Journal a cité des responsables occidentaux s’attendant à une réaction rapide d’Israël à l’encontre de l’Iran, n’excluant pas cette réaction pour aujourd’hui même.
Réunion du Conseil de guerre et divergences
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a demandé une réunion avec les chefs de l’opposition pour les tenir informés des développements concernant l’attaque iranienne.
Le porte-parole du gouvernement, Avi Himan, a déclaré qu’Israël se réservait le droit de se défendre après l’attaque de l’Iran. La réunion du Conseil de guerre fait suite aux déclarations d’officiels israéliens exprimant un soutien en majorité à une réponse à l’attaque iranienne, bien que des divergences persistent quant au moment et à l’ampleur de cette réponse.
Les responsables israéliens ont souligné que le Conseil de guerre évaluait également des options diplomatiques pour accroître l’isolement de l’Iran sur la scène internationale.
Annulation d’une réponse militaire israélienne
La chaîne de diffusion israélienne a rapporté qu’une réponse militaire israélienne à l’attaque iranienne a été annulée après une conversation entre Netanyahou et le président américain Joe Biden. Un responsable israélien a réaffirmé que la décision finale de répondre à l’Iran appartenait à Israël.
Des sources rapportent que les hauts responsables américains sont préoccupés par une réaction précipitée d’Israël aux attaques iraniennes, craignant une escalade régionale plus large.
Quant au ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, il a déclaré que Téhéran ne cherchait pas l’escalade, mais si Israël entreprenait une nouvelle aventure, la riposte serait « plus rapide et plus forte ».