Le chef des forces terrestres iraniennes met en garde Israël: fini le temps des attaques et des fuites
Le commandant des forces terrestres iraniennes, le général Kioumarth Heidari, a déclaré que quiconque attaque son pays sera puni, soulignant que l’ère des « attaquer et fuir » est révolue.
Lors d’une conférence de presse à Téhéran hier, mardi, Heidari a affirmé qu’Israël doit comprendre qu’une nouvelle règle de riposte a été imposée par l’Iran, mettant en garde contre toute action israélienne contre son pays qui sera accueillie par une réponse plus forte que l’opération de samedi dernier.
Heidari a ajouté : « Aujourd’hui, nous sommes prêts à répondre à toute menace, notre ciel est plus sûr que n’importe où dans le monde, nos frontières sont parmi les plus sécurisées », soulignant que la riposte de l’Iran à la frappe de son consulat à Damas a montré que les dispositifs de défense d’Israël sont plus faibles qu’une toile d’araignée.
Menaces et avertissements
Précédemment, le président iranien Ebrahim Raïssi avait averti que « la moindre action contre les intérêts de Téhéran sera accueillie par une vaste et douloureuse riposte contre tous ses auteurs », lors d’un appel avec l’émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, lundi soir, selon la présidence iranienne.
Raïssi a insisté sur le fait que son pays avait exercé « son droit à l’autodéfense » et ciblé avec son attaque les « centres » utilisés dans le bombardement du consulat à Damas.
Auparavant, Ali Bagheri Kani, le vice-ministre des Affaires étrangères iranien, avait averti lors d’une déclaration à la télévision iranienne lundi soir que la riposte que Téhéran mènerait après toute vengeance israélienne serait « en quelques secondes, car l’Iran n’attendra pas 12 jours de plus pour répondre ».
La riposte iranienne
Il est à noter qu’il y a quelques jours, l’Iran a lancé plus de 300 drones et missiles sur Israël samedi dernier, dans la première attaque directe de l’Iran depuis son territoire contre Israël, et non par le biais de groupes qui lui sont favorables.
Cette action faisait suite à une attaque de missiles visant la section consulaire de l’ambassade iranienne à Damas au début du mois d’avril, et Téhéran a affirmé que son attaque était « un succès » et avait atteint « tous ses objectifs ».