Lapid critique Netanyahu sur l’accord Rafah pour otages
Le leader de l’opposition israélienne, Yair Lapid, a vivement critiqué le Premier ministre Benjamin Netanyahu, affirmant qu’il ne souhaite pas conclure un accord d’échange « de peur de voir son gouvernement se désagréger ».
Lapid a souligné qu’il est impensable de commencer le processus de guérison de la société israélienne sans le retour des prisonniers détenus par les factions de la résistance à Gaza depuis le 7 octobre dernier.
Il a déclaré qu’en tant que Premier ministre, il aurait refusé de lancer une opération militaire à Rafah en échange de la libération des captifs, indiquant qu’un accord aurait pu être conclu en décembre dernier si le gouvernement de Netanyahu n’avait pas durci sa position.
Attente tendue autour de la dernière série de négociations
Beaucoup retiennent leur souffle en attendant les résultats de la dernière série de négociations dans le cadre du conflit qui secoue Gaza depuis environ 7 mois, qualifiée de « dernière chance ».
De nombreux analystes attribuent la sensibilité de cette phase des négociations aux développements imminents, notamment la menace d’invasion de Rafah par Israël en l’absence d’un accord.
Pression des familles des prisonniers israéliens
Face aux récentes évolutions, les familles des détenus israéliens continuent de manifester dans plusieurs villes d’Israël pour faire pression sur le gouvernement de Netanyahu en vue de conclure l’accord.
Ces familles ont réagi à une vidéo publiée par les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, montrant deux des prisonniers israéliens détenus par le mouvement, décrivant leurs conditions de détention à Gaza et dénonçant les pertes subies et les célébrations manquées en raison de la pression militaire israélienne.
Après la diffusion de la vidéo, les familles des détenus ont déclaré qu’Israël doit choisir entre Rafah et l’accord, soulignant la nécessité de mettre fin à la guerre et de payer le prix pour le retour des captifs.