Iran révèle les pertes après une attaque contre son consulat à Damas, l’ONU en état d’urgence
Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique a annoncé que l’attaque israélienne contre le bâtiment du consulat iranien à Damas lundi a entraîné la mort de deux commandants des Gardiens de la Révolution et de cinq autres conseillers militaires, selon un correspondant d’Al Jazeera. Le Conseil de sécurité tiendra une réunion d’urgence à la demande de la Russie pour discuter de l’attaque.
Les Gardiens de la Révolution ont déclaré que l’attaque avait tué le brigadier Mohammad Reza Zahedi, l’un des commandants de la Force Al-Qods, ainsi que son adjoint, le brigadier Mohammad Hadi Hajj Rezai.
Cinq autres conseillers militaires des Gardiens de la Révolution ont également été tués dans l’attaque, à savoir Hussein Amanollahi, Mehdi Jalalti, Shahid Sadeghat, Ali Babaei et Ali Rouzbahani.
Plus tôt, la télévision officielle iranienne avait fait état de la mort de plusieurs diplomates iraniens lors de la frappe israélienne.
Par ailleurs, l’Agence France-Presse a rapporté que le nombre de morts dans l’attaque israélienne s’élevait à 11, dont huit Iraniens, ainsi qu’un Syrien et un Libanais, tous des militaires.
L’attaque a visé le bâtiment du consulat iranien dans le quartier de Mezzeh à Damas hier après-midi, et Téhéran a promis une réponse ferme à Israël.
Le brigadier Mohammad Reza Zahedi, l’un des commandants de la Force Al-Qods (Agence de presse Fars)
Manifestations en Iran
Parallèlement, des centaines d’Iraniens ont manifesté dans la capitale Téhéran et dans d’autres villes pour protester contre l’attaque israélienne contre le consulat iranien à Damas. Les manifestants ont scandé des slogans anti-israéliens et anti-américains, demandant une riposte équivalente à cette attaque et réclamant vengeance pour les morts.
Les manifestants ont brandi des banderoles appelant la communauté internationale à faire pression sur Israël pour appliquer la résolution du Conseil de sécurité visant à instaurer un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
