Inde rejette inquiétudes américaines sur loi de citoyenneté – Jugées infondées
L’Inde a rejeté les commentaires d’un responsable américain exprimant des inquiétudes concernant la mise en œuvre d’une loi sur la citoyenneté basée sur la religion comme « mal placées, mal informées et injustifiées ».
Article original en arabe: India has rejected comments by a United States official raising concern over the implementation of a loi de citoyenneté basée sur la religion comme « mal placées, mal informées et injustifiées ».
Annonce de la mise en œuvre de la Citizenship Amendment Act
Le lundi, quelques semaines avant les élections générales, le gouvernement nationaliste hindou du Premier ministre Narendra Modi a annoncé des règles pour mettre en œuvre la Citizenship Amendment Act (CAA), qui facilite l’obtention de la citoyenneté indienne pour les réfugiés non-musulmans en provenance de trois pays d’Asie du Sud à majorité musulmane: l’Afghanistan, le Pakistan et le Bangladesh.
Maintenant, nous expliquerons en détail.
Réactions et critiques
Cette décision a suscité des manifestations sporadiques, les critiques, y compris les groupes musulmans et les partis d’opposition, affirmant que la loi discriminait contre les musulmans et sapait la constitution laïque de l’Inde.
Le département d’État américain s’est exprimé en exprimant des préoccupations concernant la loi, affirmant que Washington surveillait de près la manière dont cette loi serait mise en œuvre.
Réponse indienne aux inquiétudes américaines
En réponse, un porte-parole du ministère des Affaires extérieures de l’Inde a déclaré que la CAA était une « affaire intérieure » et que la déclaration du département d’État américain était « mal placée, mal informée et injustifiée ».
Le porte-parole a souligné que la loi était « conforme aux traditions inclusives de l’Inde et à notre engagement de longue date en faveur des droits de l’homme » et « offre un refuge sûr aux minorités persécutées ».
Réactions de diverses organisations
L’ONU, qui a également exprimé des inquiétudes concernant l’application de la CAA, avait qualifié la loi de « fondamentalement discriminatoire » lors de son adoption au parlement en 2019.
Les groupes de défense des droits de l’homme ont également souligné que la loi excluait les groupes minoritaires musulmans comme les chiites des pays voisins à majorité musulmane de l’Inde, tout en excluant les pays où les musulmans sont minoritaires, comme les Rohingya au Myanmar.
Appels à l’abrogation de la loi par Amnesty International
Amnesty International a déclaré que la CAA était « un coup porté aux valeurs constitutionnelles indiennes et aux normes internationales » et a demandé son abrogation.
La mise en œuvre de la loi est préoccupante pour de nombreuses voix critiques de la CAA qui n’ont pas été entendues par les autorités indiennes
Prochaines étapes judiciaires en Inde
La semaine prochaine, la plus haute cour de l’Inde examinera près de 200 pétitions contestant la constitutionnalité de la loi mise en œuvre avant les élections générales, ont indiqué des médias locaux vendredi.
L’Inde devrait annoncer samedi la date du vote, prévu pour avril et mai, dans lequel Modi cherche un troisième mandat consécutif.