Le Hezbollah riposte à Israël avec 170 missiles après un assassinat
Le Hezbollah a lancé plus de 170 missiles depuis le sud du Liban en direction de la Galilée, du nord de la vallée du Jourdain, du Golan occupé et des fermes de Chebaa, ainsi que des collines de Kfar Chouba, constituant le plus grand nombre de missiles tirés en une seule journée par le Hezbollah depuis le 8 octobre de l’année dernière, en riposte à l’assassinat d’un de ses commandants.
Les autorités intérieures israéliennes ont indiqué que 21 équipes de pompiers et 8 avions continuent d’essayer d’éteindre les incendies provoqués par les missiles lancés depuis le Liban.
Le Hezbollah a déclaré avoir visé, entre autres, l’usine Plasan des industries militaires dans la colonie de Sasa, le commandement de la brigade du nord à la base d’Aïn Zeitim, le quartier général de réserve de la brigade du nord dans une base près de la division de Galilée, ainsi que ses entrepôts à Amioun, le quartier général de l’unité de contrôle aérien et de gestion des opérations aériennes à la base de Meïron, avec des missiles et obus d’artillerie, en plus d’une caserne à Zar’it.
Frappes israéliennes
Parallèlement, le correspondant d’Al Jazeera dans le sud du Liban a signalé des raids aériens israéliens sur les environs des villes de Yater, Zebqin, Yaroun, Deir Siryan et la région de Wadi es-Sellouq au sud du Liban.
De plus, l’artillerie israélienne a bombardé avec des obus incendiaires les environs des villes d’Aïta el-Chaab, el-Qouzah, Wadi Chehine, Jbaïl et Addissé.
Des missiles intercepteurs israéliens ont explosé dans les airs au-dessus de plusieurs localités frontalières du sud du Liban.
Communiqué du Hezbollah
Plus tôt, le Hezbollah a annoncé le décès de 4 de ses membres, dont un commandant militaire, dans une attaque israélienne visant le village de Jouaiya, dans le sud du Liban.
Le parti, dans son communiqué, a rendu hommage à « l’expert combattant, le commandant Taleb Sami Abdallah, alias le Hajj Abou Taleb, né en 1969 à Aïn Ebel, dans le sud du Liban », soulignant qu’il est « tombé en martyr sur le chemin de Jérusalem », expression utilisée par le Hezbollah pour honorer ses combattants tués par les tirs israéliens.
Depuis le début de la guerre israélienne contre la bande de Gaza le 7 octobre dernier, le Hezbollah et Israël se livrent à des tirs transfrontaliers presque quotidiens.