Responsabilité imputée à Biden dans l'incursion israélienne selon le Hamas
La mouvance politique et militaire Hamas accuse l'administration Biden d'être pleinement responsable des conséquences liées à l'incursion de l'armée israélienne dans le complexe médical al-Shifa à Gaza. Ce développement soulève de sérieux questionnements sur l'escalade des tensions dans la région et le rôle des interventions internationales.
L'accusation portée par le Hamas
Dans les premières heures du mercredi, la déclaration du Hamas a marqué une orientation controversée dans le conflit israélo-palestinien. Le mouvement, par voie de communiqué, a chargé l'État occupant et ses dirigeants, ainsi que le président américain Joe Biden et son administration, de la responsabilité totale des répercussions de l'assaut mené par les forces israéliennes sur le complexe al-Shifa. Le Hamas qualifie l'agression de brutale, soulignant l'impact catastrophique subi par le personnel médical et les milliers de personnes déplacées.
Conséquences de l'invasion militaire
L'occupation a pris de l'ampleur avec l'assaut nocturne du complexe médical, suite à un siège prolongé caractérisé par l'étranglement du carburant et de l'électricité, entrainant la mort tragique de nombreux patients en soins intensifs et de nourrissons prématurés. La situation a atteint un point critique le mardi précédent, où l'administration de l'hôpital s'est vue obligée de procéder à l'inhumation de cent corps dans l'enceinte de l'établissement, à cause de l'interdiction imposée par les forces d'occupation de procéder aux rites funéraires ordinaires.
Le cadre plus large de l'assaut
Outre les durs impacts immédiats, Israël justifie l'incursion en affirmant que le complexe al-Shifa abriterait un centre de commandement affilié au Hamas, une allégation que le mouvement réfute vigoureusement, appelant à la mise en place d'une commission onusienne pour examiner la situation. Le Hamas exprime clairement ses intentions de continuer à résister avec force contre l'armée israélienne, promettant que Gaza restera le cimetière des envahisseurs et insistant sur la proximité de la justice pour les actes commis.
Cette situation critique met en lumière les ramifications humanitaires de la confrontation politique et militaire dans la région, interpelant la communauté internationale et les acteurs concernés quant à leurs responsabilités et les mesures nécessaires pour prévenir l'escalade de la violence et protéger les civils innocents face aux conflits armés.