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Gaza revient aux fours en argile après coupure de gaz et électricité

par Sara
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Gaza revient aux fours en argile après coupure de gaz et électricité

Face à la crise énergétique à Gaza, les habitants se tournent vers les fours traditionnels

Dans l'enclave palestinienne de Gaza, la pénurie de gaz et d'électricité entraîne un retour forcé aux méthodes traditionnelles de cuisson. Face aux difficultés incessantes et à la précarité du quotidien, les résidents de Gaza trouvent refuge dans l'ancestrale utilisation des fours en argile pour subvenir à leurs besoins alimentaires de base. Cet article examine les implications et les répercussions de cette situation sur la vie des habitants.

La détresse des familles face à la crise énergétique

Les mots de Umm Walid résonnent comme un écho d'une réalité dure et implacable. Atteinte de problèmes cardiaques, cette mère de famille de Gaza affronte la chaleur suffocante du four en argile, épongeant la sueur de son front avec un petit linge élimé. Malgré la chaleur accablante et les risques pour sa santé, elle se sent obligée de continuer à cuire son pain pour nourrir sa famille. Les rations de farine, quand elles sont disponibles grâce à la générosité d'autrui, permettent tout juste de survivre au jour le jour. Une tâche éreintante quand il n'existe pas d'alternative pour cuir ce pain vital.

L'ingéniosité malgré la crise du carburant

Devant un four en argile, des femmes attendent patiemment leur tour pour cuire leur pain, ce rituel quotidien de survie. La crise du carburant a engendré un manque cruel de bois sec convenable pour alimenter les flammes. Mohammed Youssef, un jeune habitant, évoque la difficulté de trouver du bois adéquat pour entretenir la combustion, soulignant ainsi l'ampleur de la crise énergétique. Les branches encore vertes, difficiles à enflammer, sont devenues leur seule ressource pour produire la chaleur nécessaire à la cuisson.

Les répercussions d'une crise énergétique prolongée

La situation alarmante à Gaza est le résultat d'un contexte hostile et conflictuel. L'unique centrale électrique de Gaza a cessé de fonctionner suite à son bombardement par des avions militaires, exacerbant les difficultés déjà accablantes pour les habitants. Cette crise énergétique prolongée a non seulement eu un impact dramatique sur les aspects domestiques de la vie quotidienne comme la cuisson des aliments, mais elle symbolise également la résilience d'un peuple qui résiste face au désespoir, innove pour survivre et s'appuie sur les solidarités communautaires pour traverser ces épreuves.

La résurgence des fours à pain en argile à Gaza interpelle et témoigne de la capacité d'adaptation d'une population confrontée à l'adversité. Elle nous rappelle les défis humanitaires persistants dans cette région du monde, où la normalisation de l'extraordinaire est devenue une nécessité quotidienne.

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