Accueil Actualité Destruction des infrastructures pour stopper la résistance à Tulkarem

Destruction des infrastructures pour stopper la résistance à Tulkarem

par Sara
Faire un don
A+A-
Réinitialiser
Destruction des infrastructures pour stopper la résistance à Tulkarem

Destruction des infrastructures pour stopper la résistance à Tulkarem

Tulkarem- Dans une profonde tranchée, dominée par un large tube en métal, le soudeur de la municipalité de Tulkarem, Medhat Bdeir, est assis depuis environ 8 heures, s'efforçant de souder et de réparer les conduites d'eau principales d'une des rues du camp de Tulkarem au nord-ouest de la Cisjordanie, détruites par les bulldozers de l'occupation israélienne la nuit dernière lors d'une incursion dans le camp.

Bdeir a réparé les conduites d'eau, dans la rue principale du camp, cinq fois après les incursions répétées menées par les engins militaires de l'occupation israélienne, soutenus par des bulldozers.

Il dit : "Nous ne pouvons pas laisser nos gens sans eau. Aujourd'hui, je suis de retour pour réparer la conduite d'eau que je réparais la nuit dernière. À chaque incursion dans le camp, les bulldozers israéliens déterrent les conduites d'eau dans toutes les ruelles et les rues."

Politique de la soif

Bdeir ajoute :"C'est un dommage évident et intentionnel aux résidents du camp. L'armée israélienne, à chaque fois, détruit les conduites d'eau principales et secondaires, endommage les réseaux qui alimentent les maisons des citoyens, et détruit les grands réseaux qui acheminent l'eau des grands puits vers les quartiers du camp. Nous le voyons à Tulkarem et aussi au camp de Nour Shams."

Les équipes spécialisées travaillent à réparer ce que les bulldozers de l'occupation ont détruit lors de leurs incursions dans le camp de Tulkarem avec les outils disponibles, et les résidents du camp sont contraints de rester sans eau pendant des jours avant que les lignes principales et secondaires ne soient réactivées.

À ce sujet, Bdeir explique : "C'est très éprouvant pour nous, l'équipe travaillant sur le terrain. Il est très fatigant de creuser à grande profondeur pour atteindre les conduites d'eau et de les réinstaller ou de les démonter pour en installer de nouvelles. Mais nous ne pouvons pas laisser les résidents sans eau, alors nous réparons ce qu'ils détruisent, encore et encore."

Les résidents du camp pensent que l'objectif des forces d'occupation de frapper et de détruire les réseaux d'eau à chaque incursion est une politique délibérée de privation d'eau visant à mettre la pression sur eux pour abandonner la résistance et les forcer à quitter le camp.

Traces de la grande destruction dans les rues du camp de Tulkarem après l'invasion de la nuit dernière

Traces de la grande destruction dans les rues du camp de Tulkarem après l'invasion de la nuit dernière (Al Jazeera)

Plan d'évacuation du camp

Ramez Abu Sariya se tient devant son magasin détruit dans le camp de Tulkarem et parle à Al Jazeera Net du grand désastre qui a frappé l'unique source de revenus pour lui et sa famille.

Il dit : "J'ai construit ce magasin, qui est un salon de coiffure, après avoir été blessé par les balles de l'occupation en 2000. Cette blessure m'a causé de nombreux problèmes de santé et m'a fait perdre la capacité de marcher normalement, mais jusqu'à aujourd'hui, mon magasin a été saccagé trois fois."

Il poursuit : "J'ai réparé les dégâts du magasin et l'ai rouvert une et deux fois, et c'est la troisième fois qu'il est détruit. Nous dans le camp, nous savons qu'Israël vise à frapper la résistance. Ils tentent de pousser les gens à haïr la résistance et à l'abandonner en tant que support populaire, et à rejeter la présence des résistants dans le camp. Nous connaissons l'objectif d'Israël avec chaque invasion du camp et de toute cette destruction et ruine qu'ils causent."

Abu Sariya croit que le plan d'Israël est clair pour vider les camps de leurs habitants, après les avoir expulsés de leurs terres en 1948, et que l'occupation cherche à déplacer les résidents de leurs camps, afin de mettre fin à la question du droit au retour et aux problèmes des réfugiés et de leurs droits.

Il insiste sur le fait que tout ce que les forces d'occupation font dans le camp n'affectera pas son soutien à la résistance populaire. Pour les habitants du camp, ce qui compte, c'est la vie des résistants, et tout ce délabrement peut être réparé tant que la résistance existe et répond avec force aux agressions de l'occupation.

Laissez un commentaire

*En utilisant ce formulaire, vous acceptez le stockage et la gestion de vos données par ce site web.


Droits d’auteur © 2024 – unsujet.fr – Tous droits réservés

Bienvenue sur unsujet.fr ! 🌟 Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience sur notre site. Ces petits fichiers sont essentiels pour le bon fonctionnement de notre site et nous aident à comprendre comment vous l'utilisez, afin de le rendre encore plus intéressant et pertinent pour vous. En continuant à naviguer sur unsujet.fr, vous acceptez notre utilisation des cookies. Si vous souhaitez en savoir plus sur notre politique de confidentialité et les cookies que nous utilisons, cliquez sur "En savoir plus". Vous pouvez également choisir de refuser les cookies non essentiels en cliquant sur "Refuser". Merci de votre visite et bonne lecture sur unsujet.fr ! 📚🌍 Accepter En savoir plus