Procédure de destitution d’Emmanuel Macron validée par l’Assemblée
Le processus de destitution Macron a reçu le feu vert du bureau de l’Assemblée nationale, qui a décidé de le transmettre à la commission des Lois, selon des sources parlementaires rapportées par l’AFP. Cette initiative, portée par La France insoumise (LFI), a été jugée recevable mardi dernier, marquant ainsi une étape significative dans cette démarche politique, votée par 12 voix contre 10.
Soutien de la gauche pour la procédure
La validation de ce texte a été possible grâce à l’unité des députés de gauche, qui ont fait le plein de leurs voix en faveur du projet. Mathilde Panot, cheffe du groupe LFI, s’est réjouie sur les réseaux sociaux de cet « événement inédit dans l’histoire de la Ve République », tout en annonçant un prochain débat en commission des Lois.
Des défis à surmonter pour la destitution
Cependant, la probabilité que cette motion aboutisse semble faible, compte tenu de la situation actuelle au sein de l’Assemblée. En effet, la gauche ne détient pas la majorité dans la commission, ni dans l’hémicycle où deux tiers des parlementaires doivent approuver la destitution. Ce soutien nécessiterait notamment l’appui du Rassemblement national, dirigé par Marine Le Pen, qui a qualifié cette initiative d’une « manœuvre d’enfumage » visant à masquer les actions passées de la gauche.
Réactions du camp présidentiel
Au sein de l’exécutif, l’ex-Premier ministre et chef des députés Renaissance, Gabriel Attal, a exprimé ses préoccupations lors d’une réunion du bureau de l’Assemblée. Il a qualifié cette motion et le débat qui l’entoure de « déclaration de guerre à nos institutions », accusant les auteurs de vouloir déstabiliser le gouvernement.