Une méthode de calcul innovante chez la startup Recogni
La startup Recogni, qui se spécialise dans le développement de puces et de logiciels d’intelligence artificielle, a récemment révélé une approche innovante pour optimiser ses technologies. Cette méthode de calcul, présentée mardi, permettrait de rendre ses puces utilisées pour la formation et le fonctionnement des systèmes d’IA plus compactes, plus rapides et moins coûteuses à exploiter.
Un soutien solide pour Recogni
Recogni bénéficie du soutien de grands noms de l’industrie, tels que BMW, Bosch et le fonds de capital-risque Mayfield. L’entreprise met au point des puces et des logiciels spécifiques pour faciliter l’inférence de l’IA, soit le processus par lequel les modèles d’IA, une fois formés, font des prédictions ou prennent des décisions basées sur de nouvelles données.
Technique brevetée : Pareto
La startup a annoncé que son nouveau système breveté, désigné sous le nom de Pareto, adopte une méthode logarithmique. Cette approche surpasse les techniques existantes pour l’exécution de modèles d’IA de grande taille. Gilles Backhus, le cofondateur de Recogni et vice-président de l’IA, a souligné que cela représente un grand progrès en matière de performances clés influençant la conception de matériel en silicium dédié à l’IA.
Réduction de la consommation d’énergie
Les modèles d’IA contemporains, comme le GPT-4 d’OpenAI ou le Gemini de Google, exigent des millions d’opérations mathématiques énergivores, même pour des requêtes simples. Grâce à son nouveau système, Recogni parvient à transformer ces opérations de multiplication en additions, ce qui réduit de manière significative la consommation énergétique tout en préservant la précision des résultats.
Tests et partenariats en cours
La startup assure que le système Pareto a déjà été testé avec succès sur des modèles d’IA élaborés par des entreprises telles que Meta Platforms et Stability AI. De plus, Recogni travaille actuellement avec un partenaire anonyme pour étendre la portée de Pareto et prévoit d’annoncer ce partenariat dans un futur proche.
Gilles Backhus a précisé : « Nous sommes en pourparlers avec des entreprises qui mettent de l’équipement dans des centres de données et qui l’offrent mondialement à toute personne désireuse de le louer. C’est indéniablement l’une des voies de déploiement que nous envisageons. »