Amérique et Israël : Un Plan de Vengeance Contre Saladin
Alors que les attaques israéliennes brutales de génocide contre Gaza et la Cisjordanie se poursuivent avec toute leur violence, les mujahidines des brigades Al-Qassam à Gaza montrent des exemples héroïques uniques de résistance.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël s'éloigne chaque jour de ses objectifs annoncés pour son attaque contre la bande de Gaza, sa folie, sa destruction et sa brutalité augmentent et elle tente d'exploiter toutes les opportunités possibles.
À ce moment précis, du fait de l'échec israélien, nous serions surpris si l'organisation terroriste du Parti des travailleurs du Kurdistan ne s'était pas manifestée, comme d'habitude dans ces situations, sur la scène des événements. Chaque bombe qui explose à Gaza enflamme le cœur de la Turquie et de son peuple.
Avec l'embrasement, la Turquie annonce son soutien à la résistance, peuple et gouvernement confondus. En fait, elle adopte la position la plus ferme et la plus condamnatrice d'Israël parmi les pays du monde, surtout ceux de la communauté islamique. Et tout cela, bien sûr, n'est pas suffisant pour dissuader Israël, mais augmente sa folie, la rendant impitoyable dans l'utilisation de sa carte la plus importante contre la Turquie : son allié terroriste, le PKK.
Déclaration du président américain Joe Biden : "On n'a pas besoin d'être juif pour être sioniste", représente non seulement son point de vue, mais exprime également un serment de fidélité, une promesse que tous les présidents des États-Unis expriment d'une façon ou d'une autre.
Le Parti des travailleurs du Kurdistan n'est pas la seule carte d'Israël ou des États-Unis contre la Turquie, et il n'est pas seulement un outil utilisé contre la Turquie, la situation est beaucoup plus profonde.
Netanyahu, le meurtrier arrogant – que le président Erdoğan accuse de génocide – renouvelle ses accusations contre la Turquie, avec insolence, commentant : "Nous n'avons pas de leçon d'humanité à recevoir d'Erdoğan qui bombarde ses propres villages", ranimant la carte utilisée contre la Turquie pendant des années. Immédiatement après, son fils partage sur les réseaux sociaux : "Le Kurdistan est libre", et le message atteint ses agents terroristes, comme s'ils avaient reçu des instructions ; ainsi, le PKK tue 12 soldats turcs dans des attaques traîtres dans le nord de l'Irak.
Nous ne découvrons pas aujourd'hui, avec l'attaque contre Gaza, que le terrorisme d'Israël et celui du Parti des travailleurs du Kurdistan sont deux faces d'un même grand projet. Le lien entre les deux est très clair, et le soutien explicite que les États-Unis, le grand protecteur d'Israël, fournissent aux branches du PKK dans le nord de l'Irak et en Syrie, n'est plus un secret depuis longtemps.
Malgré les avertissements constants de la Turquie et malgré le fait que les États-Unis aient placé le PKK sur leur liste officielle des organisations terroristes, ils n'ont jamais reculé dans leur soutien. Quand ils ont distribué 10 000 camions pleins d'armes aux membres du PYD (la branche syrienne du PKK) sous les yeux du monde entier, leur excuse présentée sans aucune honte était l'alliance contre l'État islamique.
Mais tout le monde sait depuis le début que "Daech" a été créée par les États-Unis, et l'objectif de sa création était de soutenir l'organisation PYD; afin de créer une force organisée et armée de "amis" locaux là-bas; pour utiliser cette force contre la Turquie si nécessaire, et elle est déjà utilisée, mais la raison de son existence à long terme est beaucoup plus compliquée.
Il est donc nécessaire de reconsidérer le fameux plan d'Israël pour s'étendre sur "la Terre promise" allant du Nil à l'Euphrate. Ce plan, si nous en avions parlé plus tôt, aurait abouti à des accusations de vivre dans les illusions de la théorie du complot, et nos propos n'auraient pas été pris au sérieux. Mais aujourd'hui, il n'y a qu'une seule raison logique pour ce soutien apporté par les États-Unis et Israël à cette organisation terroriste – pour réaliser ce plan.
La déclaration du président américain Joe Biden "On n'a pas besoin d'être juif pour être sioniste", représente non seulement son point de vue, mais exprime également la loyauté envers un plan dont tous les présidents des États-Unis ont prêté serment, d'une manière ou d'une autre.
C'est une preuve que ceux qui gouvernent le système mondial – ceux qui ont rendu la laïcité presque obligatoire pour le monde entier, notamment la Turquie et le monde musulman – vivent avec leur cœur et leur esprit à l'époque de la Bible. La réalisation d'un État israélien étendu du Nil à l'Euphrate pour eux est un plan stratégique très clair. Et le soutien apporté par les États-Unis à Israël et au PKK – malgré les répercussions sur sa réputation, ses intérêts et la sympathie pour elle – ne peut être compris que dans le cadre de ce plan.
L'intérêt des États-Unis ou d'Israël pour le PKK ne vient pas de leur amour pour les Kurdes. Ces monstres qui tuent avec appétit de nombreux enfants à Gaza – même dans des crèches ou dans le ventre de leurs mères – que savent-ils de l'amour humain ? Le PKK est pour eux simplement un outil de propagation dans la région, et ils ont besoin de cet outil. Les sionistes aiment les Kurdes autant qu'ils aiment les outils qu'ils utilisent.
Même si les juifs, dont la population mondiale est d'environ 12 millions, occupaient toutes les terres du Nil à l'Euphrate, seraient-ils capables de les garder ? La moitié d'entre eux ne vit pas en Israël et il est très difficile de les convaincre de venir là-bas. Et le reste se plaint le plus souvent des politiques de leur gouvernement à Tel Aviv, alors comment pourraient-ils gouverner un État qui s'étend du Nil à l'Euphrate en paix, en sécurité et en stabilité ? Comment la force sioniste pourrait-elle se propager dans cette région ?
Cette question ouvre la porte à l'interprétation de toutes les activités terroristes, les troubles et les guerres qui ont été déclenchées dans la région s'étendant du Nil à l'Euphrate ces dernières années.
Les juifs eux-mêmes ne peuvent pas se propager et contrôler ces terres, quelle que soit leur puissance. Ils ont donc besoin de "esclaves" liés à eux et agissant à leur signal.
Les gangs sionistes protégés par les États-Unis cherchent à s'étendre au Kurdistan par "l'asservissement" de cette organisation terroriste avide de pouvoir appelée : "le PKK" avec ses différentes branches. D'autres "esclaves" seront employés ailleurs, bien sûr.
La population juive ne sera – jamais – suffisante pour remplir la Terre promise ou la contrôler seule. Jusqu'à ce jour – et avec toute leur puissance – ils n'ont pas réussi à rester à Gaza ou en Cisjordanie, comme ils n'ont pas pu tenir en Sinï dans le passé. Leur force n'est pas suffisante, leur nombre est insuffisant, et surtout, leurs cœurs n'ont pas assez de courage.
Entre 1917 et 1947, l'État d'Israël a été créé par des gangs sionistes sous la protection directe de la Grande-Bretagne. Et maintenant, ils semblent penser que le même résultat peut être obtenu dans une autre partie de cette région en utilisant les mêmes méthodes, mais cette fois-ci aux mains des gangs terroristes du PKK (PKK) protégés par les États-Unis.
C'est une paradoxe étrange ; poursuivre le rêve de "la Terre promise" qui s'étend du Nil à l'Euphrate, mais avec qui ? Avec les descendants du lion héroïque qui ont libéré Jérusalem de l'occupation des Croisés.
C'est une tentative de revanche contre Saladin.