# Accords Abraham : nouvelle vague de normalisation arabo-israélienne
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<h2>La dénomination</h2>
<p>Les accords d’Abraham, ainsi nommés en référence au prophète Abraham (paix et salut sur lui), sont issus des trois grandes religions monothéistes : l’islam, le christianisme et le judaïsme. Les architectes de ces accords ont choisi ce nom pour souligner le lien ancestral entre juifs et musulmans, partageant le culte monothéiste initié par le prophète Abraham.</p>
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<h2>Alliance arabo-israélienne</h2>
<p>Les Émirats arabes unis (EAU) ont engagé des négociations pour normaliser leurs relations avec Israël, aboutissant à un accord annoncé le 13 août 2020. Moins d’un mois plus tard, le 11 septembre 2020, un autre accord de normalisation a été annoncé avec Bahreïn, qui a rejoint les représentants des EAU, d’Israël et des États-Unis pour la signature.</p>
<p>Les accords d’Abraham ont été officiellement signés le 15 septembre 2020 à la Maison Blanche par les Émirats arabes unis, Bahreïn et Israël, sous médiation américaine. Ces accords visent une paix et une normalisation complète des relations diplomatiques entre les signataires et Israël, et incluent des mesures pour empêcher l’utilisation de leur territoire à des fins de ciblage mutuel.</p>
<p>Les deux parties ont déclaré leur volonté de travailler avec les États-Unis sur ce qu’ils appellent une agenda stratégique pour la stabilité au Moyen-Orient. Les EAU sont devenus le premier pays du Golfe à établir des relations avec Israël, et le troisième pays arabe après l’Égypte et la Jordanie.</p>
<p>Aussi, avant l’annonce de la normalisation, les États-Unis ont offert aux EAU la vente de 50 avions de combat F-35.</p>
<p>Le 23 octobre 2020, la Maison Blanche a annoncé un accord de normalisation entre le Soudan et Israël. Quelques jours auparavant, le président américain de l’époque, Donald Trump, avait annoncé que le Soudan serait retiré de la liste des pays soutenant le terrorisme et que Khartoum accepterait de payer 335 millions de dollars en compensation.</p>
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<h2>Conséquences des accords d’Abraham</h2>
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<li>Des représentations diplomatiques israéliennes ont été ouvertes dans les pays signataires.</li>
<li>Des liaisons aériennes directes ont été mises en place entre Tel Aviv et plusieurs villes arabes comme Abou Dhabi, Dubaï, Manama et Casablanca.</li>
<li>Des visites réciproques ont eu lieu entre des responsables des pays signataires.</li>
<li>Des accords de coopération dans divers domaines ont été signés.</li>
<li>La demande pour apprendre l’hébreu a augmenté parmi les étudiants des EAU et du Maroc.</li>
<li>Des échanges commerciaux et de coopération sécuritaire ont été entamés, notamment entre Israël et les EAU.</li>
<li>Un échange culturel a également eu lieu, avec l’arrivée de touristes israéliens dans les EAU.</li>
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<h2>Contexte historique de la normalisation</h2>
<p>Les gouvernements arabes avaient historiquement refusé de reconnaître Israël après sa création en 1948, protestant ainsi contre la décision de diviser la Palestine. S’en sont suivies plusieurs guerres entre Arabes et Israéliens.</p>
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<li>En 1979, l’Égypte a signé un traité de paix avec Israël.</li>
<li>En 1994, la Jordanie a également signé un accord de paix, connu sous le nom d’accord de Wadi Araba.</li>
<li>Ces accords ont été suivis par une série de conflits et de négociations, y compris les Accords d’Oslo.</li>
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<h2>Impacts des accords d’Abraham sur les relations arabo-israéliennes</h2>
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<li>Les relations entre Israël et les pays arabes signataires sont devenues publiques.</li>
<li>Des visites officielles entre dirigeants ont eu lieu.</li>
<li>Des accords commerciaux, éducatifs, touristiques et militaires ont été signés.
<li>Les dirigeants israéliens ont rencontré leurs homologues arabes pour discuter de sujets communs, comme le contrôle de l’influence iranienne.</li>
<li>Enfin, des sommets ont été organisés pour renforcer les empreintes diplomatiques et stratégiques dans la région.</li>
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