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Soutien populaire à la présidente du Honduras, Xiomara Castro

par Sara
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Soutien populaire à la présidente du Honduras, Xiomara Castro

Soutien populaire à la présidente du Honduras, Xiomara Castro

Des milliers de personnes ont manifesté samedi dans la capitale du Honduras en soutien à la présidente Xiomara Castro, qui a récemment annulé un traité d’extradition avec les États-Unis à la fin du mois dernier.

Cette manifestation a eu lieu après la diffusion d’une vidéo montrant le frère du mari de la présidente en train de rencontrer des trafiquants de drogue, où il est soupçonné d’avoir négocié un financement pour sa campagne électorale de 2013.

De nombreux manifestants rassemblés devant le palais présidentiel à Tegucigalpa ont scandé des slogans de soutien, clamant : « Xiomara, tu n’es pas seule ».

Une décision controversée

La présidente du Honduras a décidé fin août d’annuler le traité d’extradition avec les États-Unis, invoquant des craintes quant à son utilisation potentielle contre son gouvernement et la possibilité d’un coup d’État. Elle a également dénoncé l’accord comme un « interventionnisme américain » dans les affaires de son pays.

Dans un discours éloquent, elle a exprimé ses préoccupations devant ses partisans, venus des quatre coins du pays en bus pour la soutenir.

Affirmations de résilience

Entourée de son mari Manuel Zelaya et de membres de son gouvernement, Castro a déclaré : « Je ne leur permettrai pas de planifier un nouveau coup d’État ». Son mari, qui a été évincé du pouvoir en 2009 lors d’un coup d’État militaire soutenu par l’élite économique et la droite politique, reste un symbole fort de résistance.

Cependant, la présidence fait face à des accusations de la part de l’opposition, qui suggère que cette annulation du traité visait à protéger des membres de son gouvernement et de sa famille. Des milliers de manifestants d’opposition ont également défilé dans la capitale au début de ce mois.

Répercussions et révélations

Trois jours après l’annonce de l’annulation du traité, le gendre de la présidente, le député Carlos Zelaya, a démissionné après avoir admis devant le procureur qu’il avait rencontré des trafiquants de drogue en 2013, comme l’a révélé une vidéo diffusée par un site spécialisé. Son fils, le ministre de la Défense José Manuel Zelaya, a également quitté ses fonctions.

Selon l’Agence France-Presse, le traité d’extradition entre le Honduras et les États-Unis était un outil clé dans la lutte contre le trafic international de drogue dans ce pays d’Amérique centrale. Depuis 2014, environ 50 Honduriens ont été extradés vers les États-Unis grâce à cet accord.

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