Conférence de sécurité de Munich discutant de Gaza, de l’Ukraine et de l’impact de Trump
La ville de Munich en Allemagne accueille à partir d’aujourd’hui, vendredi, sa 60e conférence annuelle sur la sécurité qui réunit environ 50 dirigeants mondiaux pour discuter de divers sujets, notamment la guerre à Gaza et la crise en Ukraine.
La conférence s’ouvre avec un discours du Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, en présence de Kamala Harris, vice-présidente américaine, et de plusieurs dirigeants, dont le chancelier allemand Olaf Scholz et le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Plus de 100 ministres, dirigeants de nombreuses organisations internationales et organisations de la société civile sont également présents, tandis que les représentants de l’Iran et de la Russie sont absents de la liste des invités suite à leur exclusion.
Il est prévu que le discours du président ukrainien Volodymyr Zelensky lors de la conférence mettra l’accent sur la demande d’un soutien accru pour son pays, alors que le président américain Joe Biden lutte pour faire adopter un ensemble d’aides de plusieurs milliards de dollars contre l’opposition du Congrès.
Le maintien de la mobilisation des alliés est une priorité pour Kiev, alors que la guerre en Ukraine entre dans sa troisième année et que la situation sur le champ de bataille reste « extrêmement compliquée » selon les dirigeants ukrainiens.
Déclarations de Trump
La 60e conférence de Munich sur la sécurité est marquée par les déclarations de l’ancien président américain Donald Trump, qui ont jeté le doute sur les engagements de sécurité américains.
Lors d’un rassemblement de ses partisans la semaine dernière, Trump a déclaré qu’il « encouragerait » la Russie à faire « ce qu’elle veut » aux pays de l’OTAN qui ne dépensent pas suffisamment pour la défense.
La conférence a lieu dans le contexte de la guerre destructrice d’Israël à Gaza, qui a causé la mort de plus de 28 000 Palestiniens en 4 mois. Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a déclaré que des responsables des pays européens aidant au financement de l’Autorité palestinienne tiendront une réunion en marge de la conférence avec des représentants de pays arabes pour discuter de l’avenir de la région après un éventuel cessez-le-feu à Gaza, et le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, devrait se joindre à la réunion.
L’ordre du jour de la conférence comprend d’autres sujets tels que les conflits croissants en Afrique australe, l’insécurité alimentaire, les crises des déplacements et des réfugiés, les relations occidentales avec la Chine, l’avenir de la sécurité climatique, nucléaire, la migration, et l’avenir de l’intelligence artificielle.
Des manifestations hostiles sont prévues en marge de la conférence, où une alliance d’activistes anti-OTAN appelle à une manifestation « anti-conférence » samedi, ainsi qu’à la formation d’une chaîne humaine symbolique autour de la conférence. En parallèle, des militants organisent une conférence alternative appelée « Conférence de Munich pour la paix » qui se tiendra simultanément.
Note: This article is a professionally translated piece from the original Arabic news source.