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Six Types de Dépression Identifiés par Stanford pour un Traitement Ciblé

par michelle
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Six Types de Dépression Identifiés par Stanford pour un Traitement Ciblé

Six Types de Dépression Identifiés par Stanford pour un Traitement Ciblé

La dépression n’est pas une maladie rare : d’après l’Inserm, environ 1 Français sur 5 sera concerné au cours de sa vie par cette pathologie qui se caractérise (notamment, mais pas seulement) par une tristesse pathologique, une perte du plaisir et des symptômes cognitifs.

30 % des patients développent une dépression « résistante »

Pour traiter la dépression, il existe de nombreuses options thérapeutiques : les médicaments antidépresseurs, la psychothérapie, l’électroconvulsivothérapie, la stimulation magnétique transcrânienne… S’ils sont généralement efficaces, ces traitements restent parfois en échec. Ainsi, selon l’Inserm, environ 30 % des patients ne répondent pas de manière satisfaisante aux traitements et souffrent d’une dépression dite « résistante ».

Bonne nouvelle : grâce à de simples examens IRM, des chercheurs de la Stanford School of Medicine (aux États-Unis) seraient parvenus à identifier six types de dépression – et même à associer à chaque type son traitement le plus efficace.

Une étude novatrice basée sur l’IRM

Les chercheurs américains ont commencé par réunir 801 volontaires souffrant de dépression ou d’anxiété. Ceux-ci ont alors passé des examens IRM du cerveau. Cette première expérience leur a permis d’identifier six schémas d’activité cérébrale distincts. Ensuite, 250 volontaires ont reçu des médicaments antidépresseurs ou une psychothérapie.

Mieux caractériser la dépression pour mieux la traiter

Résultat ? Les chercheurs de la Stanford School of Medicine ont découvert qu’en cas de dépression se caractérisant par une hyper-activité des zones cérébrales associées à la cognition, la venlafaxine (un antidépresseur commercialisé sous le nom Effexor®) était particulièrement efficace.

À l’inverse, lorsque la dépression se caractérisait par une hyper-activité des zones cérébrales associées à la résolution de problèmes, la psychothérapie (et, plus spécifiquement, la thérapie cognitive et comportementale – TCC) était le meilleur choix. En revanche, en cas de dépression associée à une faible capacité d’attention (visible à l’examen IRM), la psychothérapie semblait moins utile.

Les six types de dépression identifiés

Les chercheurs ont réussi à classer la dépression en six types distincts, chacun ayant un traitement potentiellement plus adapté :

  • Type 1 – Hyper-activité cognitive : Caractérisé par une activité accrue dans les régions cérébrales liées à la cognition. Traitement recommandé : venlafaxine.
  • Type 2 – Hyper-activité liée à la résolution de problèmes : Caractérisé par une activité accrue dans les zones de résolution de problèmes. Traitement recommandé : thérapie cognitive et comportementale (TCC).
  • Type 3 – Faible capacité d’attention : Indiqué par une activité réduite dans les zones de l’attention. Traitement recommandé : Approches alternatives, autres que la psychothérapie.
  • Type 4 – Problèmes d’humeur : Inclut des troubles de l’humeur significatifs. Traitement recommandé : combiné de médicaments et de thérapies spécifiques.
  • Type 5 – Stress élevé : Lié à une hyper-activité dans les zones associées au stress. Traitement recommandé : techniques de relaxation et médicaments anti-stress.
  • Type 6 – Déficit d’énergie : Activité cérébrale réduite dans les régions associées à l’énergie physique. Traitement recommandé : exercice physique et stimulants doux.

Implications thérapeutiques et perspectives futures

Grâce à cette découverte, les chercheurs américains espèrent améliorer la prise en charge médicale du trouble dépressif et réduire les statistiques de la dépression « résistante ». En ayant une meilleure compréhension du type de dépression dont souffre un patient, les médecins peuvent prescrire des traitements plus précis et potentiellement plus efficaces.

À long terme, cette approche pourrait réduire la durée des traitements inefficaces, minimiser les effets secondaires et améliorer la qualité de vie des patients. Les recherches futures devraient continuer à explorer ces pistes prometteuses afin de valider et affiner les stratégies thérapeutiques proposant ainsi des protocoles encore plus personnalisés.

Source : Nature Medicine

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