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<h2>Gaza en danger d’épidémies estivales à cause des déchets accumulés</h2>
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L’organisation « Action contre la Faim » a alerté sur le risque de propagation sans précédent de maladies cet été dans le secteur de Gaza. Cette situation est due aux amas de déchets en décomposition provoqués par la montée des températures, aggravant encore plus les conditions de vie des habitants déjà en proie à une grave pénurie alimentaire.
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Finia Diamanti, coordinatrice des projets d’urgence pour cette ONG, a déclaré à Reuters que la gestion des déchets constituait une des principales préoccupations de l’organisation. En effet, les déchets ne peuvent être évacués de Gaza et les habitants n’ont pas accès aux décharges.
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« Ces quantités de déchets solides à travers tout le secteur posent de nombreux problèmes en termes d’hygiène et de santé publique », a-t-elle précisé à Reuters.
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« Nous redoutons l’apparition de maladies inédites dans la région, affectant l’ensemble de la population, en particulier durant l’été avec la hausse des températures », a ajouté Madame Diamanti.
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Israël a détruit une grande partie de Gaza lors de ses offensives continues, et le ministère de la Santé de Gaza indique que plus de 36 500 Palestiniens ont été tués depuis le début des agressions israéliennes sur le territoire.
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La semaine dernière, le service de surveillance climatique Copernicus, soutenu par la Commission européenne, a annoncé que le mois dernier était le mois de mai le plus chaud jamais enregistré, marquant le 12e mois consécutif de températures record.
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Les températures ont atteint 38°C l’été dernier à Gaza, provoquant des coupures d’électricité de 12 heures par jour.
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L’organisation « Action contre la Faim » contribue également à la distribution d’eau potable aux cuisines de bienfaisance et aux particuliers, ainsi qu’à la distribution de compléments alimentaires aux enfants et aux personnes fragiles dans la région.
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Finia Diamanti a souligné que le taux de malnutrition à Gaza n’était que de 0,8% avant la guerre, mais la situation a radicalement changé. Elle a ajouté que, bien qu’il n’y ait pas de ressources pour collecter des données nécessaires pour déterminer s’il y a famine, des personnes meurent déjà de maladies liées à la malnutrition.
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« Nous avons dû intervenir pour prévenir et traiter la malnutrition, en nous concentrant principalement sur les enfants de moins de cinq ans ainsi que sur les femmes enceintes et allaitantes », a-t-elle conclu.
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