Un militaire de retour d’Afrique diagnostiqué avec la fièvre de Lassa en France
Le ministère de la Santé a annoncé que la fièvre de Lassa, une maladie virale hémorragique prévalente dans certaines parties de l’Afrique, a été diagnostiquée chez un militaire hospitalisé en Île-de-France. Malgré ce diagnostic, les autorités sanitaires se veulent rassurantes quant à l’état de santé du patient, affirmant qu’aucune inquiétude majeure n’est à signaler.
Après le retour du militaire de l’étranger, une enquête épidémiologique a été lancée pour identifier toute personne ayant été en contact à risque avec le patient, dans le but de limiter la propagation potentielle du virus.
Propagation et risques de contamination
La fièvre de Lassa est transmise d’une personne à une autre par contact direct avec les fluides corporels tels que le sang, les urines, ou les excréments d’une personne infectée. Le risque de transmission est principalement associé aux individus ayant eu un contact direct avec ces fluides biologiques, notamment le personnel de santé impliqué dans la prise en charge du patient.
Les autorités sanitaires ont d’ores et déjà identifié et contacté les personnes exposées à un éventuel risque. Il est fortement recommandé de surveiller l’apparition de symptômes pendant 21 jours après tout contact à risque et de consulter un professionnel de santé en cas d’apparition de signes cliniques, en particulier une fièvre.
Symptômes et prise en charge de la fièvre de Lassa
La fièvre de Lassa est une maladie à déclaration obligatoire en raison de sa nature potentiellement dangereuse. Bien que la majorité des cas soient asymptomatiques, les personnes affectées peuvent présenter des symptômes tels que de la fièvre, des vomissements, des nausées, des douleurs abdominales et des céphalées, selon les indications du ministère de la Santé.
Ce virus tire son appellation de la ville de Lassa, située dans le nord du Nigeria, où il a été pour la première fois identifié en 1969. Actuellement, la fièvre de Lassa demeure endémique dans certaines régions d’Afrique, suscitant ainsi une vigilance particulière des autorités sanitaires à l’échelle internationale.