Les femmes sans enfants sont plus actives et en meilleure santé, découvrez pourquoi
Une récente étude menée par l’Université d’Aarhus, publiée dans la revue Public Health, souligne que les femmes sans enfants sont généralement plus actives et en meilleure santé que les mères. Cette étude met en lumière un risque plus élevé pour les femmes ayant accouché de ne pas pratiquer suffisamment d’activité physique par rapport à celles n’ayant jamais eu d’enfants.
Les difficultés des mères à maintenir une activité physique
Le changement physiologique majeur que représente la grossesse et l’accouchement peut affecter la manière dont les femmes perçoivent et pratiquent l’activité physique. Selon Solvej Videbæk Bueno, chercheuse et titulaire d’un doctorat au Département de Santé publique, de nombreuses mères ont du mal à comprendre comment s’engager dans une activité sportive après ces transformations corporelles.
Il ressort de l’étude qu’une proportion significative de mères ne respecte pas les recommandations de l’OMS en matière d’activité physique. Les femmes ayant accouché ont tendance à privilégier des activités légères telles que la marche ou le vélo, tandis que peu d’entre elles optent pour des exercices physiques plus intenses.
L’importance de l’activité physique pour la santé des mères et de leurs enfants
Chaque année, environ 60 000 femmes donnent naissance au Danemark, constituant un groupe démographique crucial présentant un risque accru de ne pas suivre les recommandations internationales en matière d’activité physique. Outre les effets sur la santé des mères, plusieurs études soulignent que les enfants de mères physiquement actives ont tendance à adopter un style de vie plus actif.
Les recommandations de l’OMS en matière d’activité physique post-partum
L’Organisation Mondiale de la Santé recommande aux adultes, y compris aux mères après l’accouchement, de pratiquer au moins 150 minutes d’activité physique modérée ou 75 minutes d’activité physique intense par semaine. Ces recommandations visent à améliorer la santé globale des individus et à prévenir certaines pathologies liées à la sédentarité.
Orienter les mères vers une pratique sportive adaptée
Face à ces constats, les chercheurs suggèrent la nécessité d’une étude complémentaire pour déterminer les meilleures approches afin de conseiller et d’orienter les mères vers une pratique sportive adaptée post-partum. Il est essentiel de fournir un soutien et des informations adéquates pour encourager les femmes à maintenir une routine physique bénéfique pour leur santé et celle de leurs enfants.
Conclusion
En somme, cette étude met en lumière les défis auxquels les mères sont confrontées pour maintenir une activité physique après l’accouchement, ainsi que les bénéfices potentiels d’une telle pratique sur leur santé et celle de leur progéniture. Il apparaît primordial d’accompagner les mères dans leur démarche pour favoriser un mode de vie actif et équilibré.