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Femme refusée pour greffe de foie en raison de comportement inapproprié

par michelle
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Le cas d’Amanda Husk : Refus de greffe de foie pour comportement inapproprié

Malgré son engagement à suivre un traitement contre son alcoolisme, Amanda Husk s’est vue refusée une greffe de foie par les médecins de l’Université de Santé de l’Ontario. Ces derniers ont estimé que ses récents comportements ne respectaient pas les critères stricts d’abstinence nécessaires pour la transplantation.

Aujourd’hui, hospitalisée sous assistance respiratoire depuis trois mois, Amanda n’a plus que quelques semaines à vivre. Nathan Allen, son partenaire, qui est prêt à être donneur compatible, critique sévèrement cette décision des médecins. Malgré la disponibilité d’un donneur compatible, Amanda est jugée inéligible à cause de sa consommation d’alcool récente.

Le dilemme éthique et médical des transplantations hépatique

Cette situation met en lumière les délicats enjeux éthiques et pratiques des transplantations d’organes pour les patients souffrant de dépendance à l’alcool. La famille d’Amanda envisage même de l’emmener en Europe pour y subir une transplantation, malgré les coûts exorbitants et l’urgence de sa situation. Cette décision met en question les critères de sélection des patients pour les greffes de foie.

Les proches d’Amanda sont profondément affectés par ce qu’ils considèrent être une punition excessive pour des comportements perçus comme « mauvais ». Ils soulignent que près de 600 personnes attendent une greffe de foie en France, dont beaucoup souffrent de maladies liées à l’alcool.

Les critères stricts de transplantation au Canada

Debra Selkirk, une militante pour des politiques plus compassionnelles envers les alcooliques, critique le système canadien de transplantation pour son manque de flexibilité. Selon elle, ces politiques punitives aggravent la situation des malades et ne tiennent pas compte de la complexité des addictions. D’un autre côté, le Dr Saumya Jayakumar, bien qu’elle ne soit pas impliquée dans le cas d’Amanda, rappelle que les critères de transplantation au Canada sont extrêmement rigoureux en raison de la pénurie d’organes disponibles.

Elle précise que ces critères visent à maximiser les chances de réussite de la greffe et à garantir une meilleure utilisation des ressources limitées. La rareté des organes impose des choix difficiles, et les médecins doivent s’assurer que chaque greffe a les meilleures chances de succès possible.

Les enjeux de l’accompagnement et du soutien en santé mentale

Le cas d’Amanda Husk soulève également des questions sur l’importance de l’accompagnement en santé mentale pour les patients en attente de greffe. Le soutien psychologique est crucial pour aider les patients à surmonter leurs addictions et à se conformer aux exigences médicales avant et après la transplantation.

Les experts en santé mentale préconisent une approche holistique qui inclut à la fois le traitement médical et l’accompagnement psychologique. Une gestion adéquate de la santé mentale peut augmenter les chances de succès post-transplantation et améliorer la qualité de vie des patients.

Les alternatives possibles : Europe et ailleurs

Face au refus du système canadien, la famille d’Amanda explore des options à l’international. L’Europe pourrait offrir une chance de survie à Amanda, bien que cette solution comporte des défis financiers et logistiques majeurs. L’idée de voyager à l’étranger pour des soins médicaux n’est pas nouvelle, mais elle devient de plus en plus courante dans des situations aussi désespérées.

De nombreux pays européens, bien que confrontés à leurs propres défis en matière de pénurie d’organes, offrent des programmes de transplantation qui pourraient être plus flexibles que ceux en vigueur au Canada. Cependant, ces options doivent être pesées soigneusement, car elles impliquent non seulement des coûts élevés mais aussi des procédures administratives complexes et la possible absence de suivi médical continu après la transplantation.

Perspectives et réflexions sur les politiques de santé

Cette affaire met en évidence la nécessité de réévaluer les politiques de sélection pour les greffes de foie, en tenant compte des réalités complexes des patients alcooliques. Debra Selkirk et d’autres militants appellent à une approche plus humaine et compréhensive, qui reconnaît les difficultés inhérentes aux addictions.

Il est crucial de trouver un équilibre entre la rigueur nécessaire pour garantir le succès des transplantations et la compassion envers les patients. Réformer ces politiques pourrait non seulement améliorer la qualité de vie des patients mais aussi optimiser l’utilisation des ressources médicales disponibles.

En fin de compte, l’histoire d’Amanda Husk est un appel à l’action pour repenser notre approche des soins de santé, en plaçant l’humanité et la compréhension au cœur des décisions médicales.

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