Série Banat Al Am, nouvelle pépite libyenne de Ramadan
Diffusée pour la première fois pendant le mois de Ramadan sur une plateforme arabe, la série libyenne « Banat Al Am » entre en compétition avec plusieurs séries arabes, ouvrant ainsi la voie à la télévision dramatique libyenne sur la scène arabe.
La Mélodrame
« Banat Al Am » appartient au genre du drame social réaliste, racontant l’histoire d’une famille libyenne de la classe moyenne. Le père (Jamel Saleh Farik), un employé à la retraite confronté à des problèmes de santé après le décès de sa femme, vit avec sa brillante fille universitaire, Khouloud (Aya Shou), son fils lycéen Naji (Ahmed Amar), et sa nièce Khadija (Hind Al Arfia).
La série se concentre sur la relation entre Khouloud et Afaf, ainsi que sur les intrigues de trois personnages secondaires qui ajoutent de la profondeur à l’histoire.
Histoires secondaires
Les personnages de la série sont confrontés à des situations complexes et à des dilemmes moraux, reflétant la vie quotidienne de la classe moyenne libyenne. Les intrigues annexes mettent en lumière les enjeux de la corruption, des dilemmes familiaux et des aspirations individuelles.
Bien que la série « Banat Al Am » ait rencontré un franc succès en tant que drame télévisé, elle a suscité des critiques pour son recours excessif à des clichés narratifs traditionnels et à des artifices dramatiques typiques du genre mélodramatique.
Bilan et Conclusion
Malgré ses aspects traditionnels, la série « Banat Al Am » témoigne d’une vision artistique sophistiquée et d’une utilisation consciente du médium télévisuel. En dépit de ses défauts, la série a su captiver les spectateurs à travers ses 14 épisodes riches en rebondissements et en surprises.
Ainsi, « Banat Al Am » se révèle être une série télévisée libyenne moderne qui mérite d’être explorée pour son authenticité, sa représentation de la société libyenne, et sa capacité à surprendre son public.