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Film Al Amachi pour un visionnage unique – Cinéma éphémère à découvrir
Le début de la saison cinématographique de l’Eid cette année a été marqué par un nombre limité de films, quatre pour être précis, indiquant une faible concurrence entre ces films au box-office. « Shiqo » a pris la première place, suivi de « Fasel Min Al Lahzat Al Ladhidha » en deuxième position, puis « Al Amachi » – le film dont nous parlerons aujourd’hui – en troisième place, et enfin « Aswad Mawloun » en dernière position.
« Al Amachi », réalisé par Mohamed Hamdi El Khabir, et écrit par Ahmed Abdel Wahab, Karim Sami, et Hadir El Sherif, met en vedette Ali Rabee, Aya Samaha, Karim Afifi, et Mohamed Redwan.
Paresse des héros et des créateurs de l’œuvre
« Al Amachi » commence dans une maison de la classe moyenne, où, au premier abord, la vie semble normale. Cependant, les spectateurs découvrent rapidement l’état particulier des habitants, plongés dans une paresse telle qu’ils semblent prisonniers de leur canapé sans aucune volonté de s’en échapper. Le film souligne, pendant environ un tiers de sa durée, le refus absolu des membres de cette famille – le grand-père, le père, et le fils – de toute activité physique, préférant le confort constant. Cette longue introduction vise à mettre en lumière le monde sûr et ancien du héros du film avant le véritable démarrage de l’intrigue.
Les événements réels commencent lors du trentième anniversaire du personnage principal, Hadi Hadi Abdel Hadi (Ali Rabee), qui s’évanouit lors des festivités. Sa famille l’emmène à l’hôpital pour découvrir qu’il est atteint d’une maladie rare qui n’a touché que deux personnes auparavant, causant des caillots sanguins multiples et entraînant une mort rapide s’il ne reste pas constamment en mouvement.
« Al Amachi » mise sur le public familial d’Ali Rabee et sa proximité avec les enfants.
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Leçons morales
« Al Amachi » s’appuie sur le public familial d’Ali Rabee, opposé à « Shiqo » qui n’est pas destiné aux moins de 12 ans. Cependant, toutes les blagues ne conviennent pas aux enfants, comme une scène complète où le héros et son ami discutent de mannequins présents lors de fêtes, utilisant un langage obscène et inapproprié pour un public jeune.
Le film conclut avec une morale directe transmise par le héros via une diffusion en direct sur une plateforme de médias sociaux, abordant son ancienne vie de « paresseux » et comment cette épreuve, représentée par sa maladie qui l’a forcé à sortir de chez lui, l’a changé. Cette morale est réitérée pour renforcer les mêmes messages déjà clairement établis dans le film.
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Conclusion
Malgré ses tentatives de répondre aux attentes du public pour un film de l’Eid, « Al Amachi » est une œuvre qui ne restera pas dans les mémoires et finira par s’effacer de l’esprit de la plupart de ses spectateurs en quelques mois.