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Après le succès de Halat Khasa, jeunes acteurs éclipsent les stars

par Sara
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Après le succès de Halat Khasa, jeunes acteurs éclipsent les stars

La récente période a vu les jeunes acteurs dominer les productions les plus regardées dans le domaine de la télévision et du cinéma égyptiens. Le jeune acteur Taha Desouki a connu un succès retentissant avec la série « Halat Khasa », qui a attiré un public nombreux et a suscité des éloges sur les plateformes de médias sociaux pour son talent.

Dans le domaine de la télévision également, des acteurs tels que Hatem Salah ont brillé dans la série « Ala Bab Al Amara », et Essam Omar dans « Balto ».

Au cinéma, des productions jeunes comme « Foy Foy Foy » et « Wesh Fi Wesh » ont rencontré le succès. De même, le film « El Harbeya » a été le plus rentable de la saison actuelle, générant plus de 13 millions de livres égyptiennes. Il met en vedette un groupe de jeunes, dont Nour Khalid Al-Nubi.

Ce succès des jeunes talents soulève des questions sur les changements observés sur le marché artistique en Égypte : les nouvelles générations ont-elles réussi à détrôner les stars du passé ?

De nouvelles idées

Le critique artistique Ihab Al-Turki décrit l’émergence des jeunes talents comme « un pas en retard », expliquant à Al Jazeera que « dans le monde, le spectacle repose toujours sur de nouveaux visages, et depuis le début du millénaire, nous n’avons vu qu’une seule génération pendant plus de 25 ans ».

Al-Turki considère Essam Omar, Hatem Salah et Taha Desouki comme « les enfants du présent » car ils ont la capacité de présenter des idées et des comédies adaptées à l’époque actuelle. Il estime que la génération précédente n’a pas évolué et est restée fixée à un style depuis le début du millénaire.

La critique artistique Amira Adel est d’accord avec Al-Turki. Elle estime que les idées présentées dans les œuvres artistiques sont parmi les facteurs majeurs ayant contribué au succès de la génération actuelle. Elle cite le film « El Harbeya », qui a rencontré un succès notable car il a proposé une idée attrayante pour le public, à savoir le football.

Le même schéma se retrouve dans les séries télévisées comme « Halat Khasa », où le public a suivi Taha Desouki malgré la participation de Ghada Adel à la distribution, car Desouki a attiré l’attention après le succès de sa performance dans la série « Mawdoo Ailey ». Dans « Balto », la série d’Essam Omar, qui continue également de rencontrer du succès dans la série « Beten El Hout », le rôle principal tient dans une histoire qui ne dépend pas d’un seul héros, mais de différents acteurs interprétant des intrigues imbriquées.

Amira Adel souligne l’impact des plateformes de médias, affirmant que le public veut voir de nouveaux personnages avec de nouvelles histoires qui correspondent à la diversité du public, des adolescents aux quarantenaires.

Elle fait observer que le deuxième facteur contribuant au succès de cette génération est la promotion, qui joue un rôle majeur dans le succès des travaux actuels, en mettant en avant de nouveaux visages avec des histoires passionnantes et attrayantes, faisant de ces œuvres des succès plus importants que celles centrées sur une seule star.

Des victoires collectives

Le succès des jeunes acteurs dans la dramaturgie et au cinéma a incité les générations précédentes à se tourner vers des projets de groupe. Par exemple, la star Laila Eloui a participé aux films « Maksoum » et « Aal Shnab », tandis que Yusra et Nelly Karim apparaissent dans la série « Roz W Laila ». Leur film collectif « Laylat Al Eid » est également en attente de sortie.

Amira Adel considère que la distribution collective est la solution idéale, expliquant que l’idée de mettre en avant une seule star ne fonctionne plus. Les producteurs ne prendront pas le risque de compter uniquement sur une star. Même les grandes stars, telles que Yusra, rencontrent-elles encore un réel engouement pour leurs œuvres individuelles ? La solution réside donc dans la participation à des œuvres collectives, où ils peuvent être vus dans un cadre global, à l’intérieur d’une histoire qui porte plus d’une intrigue.

Elle ajoute qu’il y a quelques années, le film « Wekalet Ragel » a connu un grand succès, et la distribution collective en était la raison, car si chaque acteur avait présenté un film en solo, il n’aurait pas eu le même succès.

Un changement fondamental

Elle décrit la période actuelle comme « un tournant fondamental dans l’industrie cinématographique égyptienne en ce qui concerne les héros », citant les difficultés rencontrées par le film « Marai El-Berim » sur lequel l’artiste Mohamed Henedy comptait pour son retour, alors que le film « El Amil Zero » d’Akram Hosny a rencontré le succès, tout comme « El Harbeya » et « Wesh Fi Wesh ».

Elle conclut : « Le public souhaite désormais voir des œuvres pouvant être découpées en scènes comiques ou en moments drôles, ce qui est important dans l’écriture, la promotion et la distribution du film ».

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