Marrakech, la ville rouge, rassemble poètes pour un voyage éblouissant
Dans une soirée poétique envoûtante au cœur du Palais Bahia de la ville rouge, la poétesse turque, Begüm Matur, se présente avec un visage enfantin, préservé par le temps, pour rencontrer un public nouvellement conquis par les vers qu’elle récite, laissant ses mots puissants imprégner les cœurs présents.
Par moments, évoquant l’amour, puis la guerre, elle transporte l’auditoire d’une surprise à une autre, semblant les emmener d’un passé lointain pour leur transmettre les clés de l’espoir ou du désespoir. Chaque vers ou simple phrase révèle un univers à part, captivant son auditoire par la chaleur du lieu mêlée aux senteurs de l’histoire.
Matur confie à Al Jazeera Net que la poésie est une forteresse humaine difficile à conquérir, une langue de vérité rappelant à l’homme son humanité, transportant l’étonnement dans l’âme du récepteur, car si la réalité change, la vérité reste immuable. Loin, lancer un poème est une expérience spirituelle révélant une nouvelle vision de l’homme et de la vie.
Relations
Le Festival mondial de poésie de Marrakech a réuni un groupe distinct de poètes venant de loin, marchant sur le sentier des mots, portés par la renommée de leurs noms couronnés par des prix prestigieux.
Les festivités, entre le Palais Bahia, le Palais Badi et le tombeau du poète Al-Mu’tamid à Agmat, ont inclus des soirées, des tables rondes, des concours pour les jeunes, ainsi qu’une initiative humanitaire et culturelle pour les élèves victimes d’inondations, comprenant 12 bibliothèques poétiques.
Regroupés sur 3 jours (du 26 au 28 avril), rythmés par les vers mesurés et les rimes connectées, ces poètes ne sont séparés ni par les formes de vers, ni par l’expression de leurs sens.