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Gaza en flammes les poètes martyrs répandent leurs créations

par Sara
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Gaza en flammes les poètes martyrs répandent leurs créations

# Gaza en flammes : Les poètes martyrs répandent leurs créations

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<h2>Les poètes martyrs et la mémoire de Gaza</h2>
<p>Sous les bombardements incessants, le peuple de Gaza résiste. Sur les lignes de front, les créateurs de Gaza écrivent des poèmes et racontent leurs histoires. Beaucoup d’entre eux sont partis, mais ceux qui restent continuent de tenir la flamme de l’écriture.</p>
<p>Les poètes martyrs et ceux qui restent dans la mémoire collective, comme Maïn Bessiso et Hussein Bargouthi, sont rappelés dans un dossier spécial de la Revue d’études palestiniennes. Aux côtés des martyrs comme Hiba Abu Nade, Rifaat Al-Arir, Maryam Hijazi et Salim Al-Nafar, ils expriment, à travers des poèmes et des nouvelles, leur créativité sous le feu. Certains ont pu enregistrer leurs créations avant de tomber en martyrs.</p>
<p>Ce dossier ouvre des cicatrices et nourrit l’espoir d’une guerre et d’un génocide sans fin. Les poètes disséminent leurs créations et leurs questions existentielles sur la mort qui emporte leurs proches et guette les vivants. Leur poésie ouvre une brèche dans le mur du silence et annonce des jours meilleurs au-delà des nuits noires de Gaza.</p>
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<h2>Sur la trahison</h2>
<p>Dans son poème « As-tu commencé à compter tes côtes ? », le poète défunt Maïn Bessiso (1928-1984) examine la tragédie palestinienne. Il parcourt les villes de Palestine et sa ville natale, Gaza, qu’il a quittée pour rejoindre la révolution palestinienne. Il observe la trahison arabe envers la Palestine et énumère les balles dirigées contre elle.</p>
<ul>
<li>Les balles viennent à toi</li>
<li>De toutes les directions</li>
<li>Les balles viennent à toi</li>
<li>De toutes les fenêtres ouvertes</li>
<li>Sur toutes les directions</li>
<li>Maintenant, tu les connais et tu sais</li>
<li>Que le fil de Muawiya</li>
<li>Est une corde de pendaison entre les mains de Muawiya</li>
</ul>
</section>

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<h2>Tous les Arabes</h2>
<p>Et il continue à parler de Gaza :</p>
<ul>
<li>Maintenant, tu sais que les épines de la main</li>
<li>Sont différentes de l’herbe de la terre</li>
<li>Gaza n’est pas une ombre parmi les villes</li>
<li>Maintenant, tu sais qu’une petite fenêtre de terre</li>
<li>Est ouverte pour toi</li>
<li>Et seule elle regardera le pays</li>
<li>Maintenant, tu sais que le couteau a sa chance</li>
<li>Et son image</li>
<li>Et que le sacrifice a sa chance et son image</li>
<li>Maintenant, tu sais que ce silence</li>
<li>Aux épines</li>
<li>Est une des qualités des Arabes</li>
</ul>
</section>

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<h2>Esprit d’une galaxie</h2>
<p>La poète martyr Hiba Abu Nade (1991-2023), dans son poème « Esprit d’une galaxie », évoque les phases de bombardement et la résistance intrépide face à celui-ci. Elle parle des enfants que la mort atteint dans leur sommeil et des rues inondées après chaque attaque. Voici un extrait de son poème :</p>
<ul>
<li>Je te protège et les enfants ici</li>
<li>Endormis comme des oisillons dans le nid</li>
<li>Et ils ne marchent pas vers les rêves la nuit</li>
<li>Parce que la mort</li>
<li>Vers la maison</li>
<li>Marche</li>
</ul>
</section>

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<h2>S’il faut que je meure</h2>
<p>Le martyr Rifaat Al-Arir (1979-2023), académicien, critique et poète, enseignant la poésie et la littérature anglaise à l’université islamique de Gaza, incite à la vie dans son poème écrit en anglais et traduit par le romancier irakien Sinan Antoon :</p>
<p>Si je dois mourir</p>
<p>Il faut que tu vives</p>
<p>Pour raconter mon histoire</p>
<p>Pour vendre mes affaires</p>
<p>Et acheter un morceau de tissu</p>
<p>Et des fils</p>
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<h2>Les femmes du pays</h2>
<p>Dans son poème « Les femmes du pays », la martyr Maryam Hijazi (1995-2023) évoque la douleur des femmes :</p>
<ul>
<li>Les femmes du pays tressent leurs histoires pour la télévision</li>
<li>Le journaliste avec sa caméra vole le rougissement de ses joues</li>
<li>Son sifflement, il dit qu’il a un bonbon</li>
<li>Qui veut du chewing-gum</li>
<li>Nos histoires se transforment en bonbons mâchés par le peuple</li>
<li>Les gens les recrachent dans la rue une fois terminées</li>
</ul>
</section>

<section>
<h2>Une nuit qui ne ressemble pas aux nuits des gens</h2>
<p>Le poète Salim Al-Nafar, qui est tombé en martyr le 7 décembre 2024, écrit sur les nuits de Gaza qui ne ressemblent pas aux nuits des autres. Il décrit ses sentiments sous les bombes et en attendant la mort :</p>
<ul>
<li>La nuit ici ne ressemble pas aux nuits des gens</li>
<li>Nous sommes maintenant sans sommeil</li>
<li>Ô maîtres du sommeil arabe</li>
<li>Car le feu ici va du pied jusqu’à la tête</li>
<li>Le temps passe lentement</li>
<li>Gonflé de mon sang</li>
<li>Parfumé de mon souffle</li>
</ul>
</section>

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