Sommaire
En Algérie, un texte embrasse la cause palestinienne, reflet de l’héritage littéraire
Les participants au Forum international de l’Algérie sur le roman ont souligné la nécessité de soutenir la présence palestinienne dans la littérature arabe et l’importance d’exporter ces œuvres romanesques vers la société occidentale par le biais de traductions.
L’événement, clôturé le 22 février lors de sa première édition à Ghardaïa, au sud d’Alger, a mis en avant l’urgence de faire émerger « les écrits arabes inclusifs de l’autre, en utilisant une langue compréhensible par les pays du Nord et un contexte qui les intègre ».
Présence palestinienne
De son côté, l’académicien et critique algérien Wahid Ben Bouaziz a souligné que « la Palestine a une présence incontournable dans la littérature algérienne, à travers des poèmes et des articles de l’Association des savants musulmans compilés par El Bachir El Ibrahimi (1889-1965) ».
Il a mentionné diverses œuvres d’écrivains algériens traitant de la Palestine, telles que la pièce de théâtre « Le cadavre » de Kateb Yacine (1929-1989), les mémoires de Rachid Boudjedra lors de son voyage à Beyrouth, le roman « Rendez-vous à Jérusalem » de Salah Chikirou, le roman « Le parcours du serpent » d’Aziz Mehouibi, et « Sonate pour les fantômes de Jérusalem » de Wassiny Laaraj.
Roman et traduction
La Palestine était également au cœur d’une session de dialogue réunissant la romancière et traductrice algérienne Amel Bouchareb et l’éditeur et traducteur palestinien Sami Dahmoush, résidant en Italie.
La discussion portait sur « La traduction du roman… Gérer les narrations », mettant l’accent sur l’importance stratégique du roman en tant que puissance douce, soulignant que le moment actuel, marqué par la guerre à Gaza, met en lumière l’importance des récits plus que jamais.
Universalité du roman algérien
Les participants ont souligné la nécessité de faciliter la diffusion des récits arabes en les transportant de la Méditerranée vers le nord, permettant ainsi à l’écrivain arabe d’exprimer sa vision de la vie sans adopter passivement les narrations occidentales.
Lors du Forum international du roman à Ghardaïa, il a été discuté des moments clés de l’histoire du roman algérien et de la nécessité de sortir du localisme arabe vers l’universalité.
« L’Âne d’or »
Le roman « L’Âne d’or » d’Apulée est considéré comme l’une des premières œuvres romanesques complètes. Il raconte l’histoire passionnante de Lucius, transformé par inadvertance en âne, vivant des aventures et des rencontres étranges, offrant une réflexion sur la nature humaine à travers un regard perspicace et souvent ironique.