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Un universitaire américain analyse la peur de Trump face à Harris

par Sara
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Un universitaire américain analyse la peur de Trump face à Harris

Un universitaire américain analyse la peur de Trump face à Harris

L’économiste et académicien américain de renom, Paul Krugman, a critiqué l’ancien président et candidat républicain Donald Trump, qualifiant la vice-présidente et candidate démocrate Kamala Harris de « communiste ».

Krugman, lauréat du prix Nobel d’économie en 2008, estime que l’étiquette de « communiste » que Trump attribue à Harris est une insulte, affirmant que les alliés de Trump répètent cette insulte.

Inquiétudes manifestes de Trump

Dans sa chronique pour le New York Times, Krugman souligne que l’utilisation par Trump du terme « laid » pour décrire la vice-présidente actuelle révèle une inquiétude évidente. Il s’interroge sur le motif qui pousse Trump à cela alors qu’il est clair que Harris n’est pas une communiste.

L’économiste fait le parallèle entre l’attaque personnelle et le « harcèlement racial », un aspect profondément ancré dans l’héritage politique américain.

Un manque de vocabulaire acceptable

Selon Krugman, le discours politique américain souffre d’un manque de terminologie largement acceptée pour décrire les personnes qui, tout en ne croyant pas que le gouvernement devrait contrôler les moyens de production, soutiennent des politiques visant à réduire les inégalités économiques.

Il note qu’un tel terme peut être trouvé en Europe, où une distinction existe entre les partis qui soutiennent un filet de sécurité sociale solide et les partis communistes, qui ne sont jamais semblables. En effet, en Europe, les hommes politiques comme Harris, qui soutiennent une économie de marché libre accompagnée d’un solide réseau de sécurité sociale, sont qualifiés de sociaux-démocrates.

Démocratie sociale, un concept non radical

Krugman soutient que la démocratie sociale n’est pas une position radicale. Au contraire, elle a été la norme pendant des générations dans toutes les nations riches, y compris les États-Unis. Bien que le filet de sécurité sociale aux États-Unis soit moins inclusif que celui de l’Europe occidentale, il existe néanmoins un système de retraite universel, une sécurité sociale et des soins de santé pour les seniors.

Des opinions accueillies par certains à droite

Si certains croient que le gouvernement ne devrait pas soutenir les seniors ou prendre en charge les frais médicaux de nombreux Américains, cette position peut être défendue sur le plan philosophique. De nombreux militants de la droite considèrent que l’expansion complète du rôle du gouvernement dans ce domaine est illégitime.

Krugman décrit Harris comme une démocrate socialiste favorisant des programmes gouvernementaux qui atténuent les effets de l’économie de marché, une caractéristique partagée par pratiquement tous les démocrates, la majorité des Américains, ainsi qu’un nombre non négligeable de républicains, qu’ils en soient conscients ou non.

Une étiquette trompeuse pour une femme politique

Krugman se demande alors d’où vient cette perception de Harris comme une communiste. Il suggère que les républicains prétendent pouvoir convaincre les électeurs qu’une femme démocrate modérée ayant été procureure est en réalité une communiste uniquement en raison de sa couleur de peau. Une stratégie qui pourrait être comparée à l’expression péjorative « reine de la pauvreté » d’autrefois.

Une campagne déstabilisée

Selon l’article du New York Times, la campagne de Trump se trouve dans une situation désavantageuse, face au retrait inattendu du président Joe Biden de la course, et à l’enthousiasme des démocrates pour leur candidate, ainsi qu’à l’efficacité « inattendue » de Harris en tant que militante.

Krugman conclut que les attaques personnelles des républicains, qui ont fonctionné contre l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton lors des élections de 2016 et contre Biden, ne semblent pas porter leurs fruits cette fois-ci.

Face à l’absence de résultats probants, Krugman se demande pourquoi ils ne qualifient pas Harris de communiste. Cette question ironique termine son article.

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