Trump affirme que Harris n’a pas les compétences pour le débattre
Les tensions entre les candidats à la présidence des États-Unis, le républicain Donald Trump et la démocrate Kamala Harris, se poursuivent à l’approche d’un débat anticipé. Harris a qualifié Trump de « peureux », tandis que ce dernier a rétorqué que sa concurrente n’avait pas les capacités mentales nécessaires pour un véritable débat.
Une date de débat contestée
Trump a annoncé vendredi qu’il avait convenu avec la chaîne Fox News d’organiser un débat avec Harris le 4 septembre, mais la vice-présidente de Joe Biden a refusé cette date. Elle a déjà assuré sa candidature à la présidence auprès du Parti démocrate, ayant remporté le soutien de plus de la moitié de ses délégués lors d’un vote en ligne.
Après avoir accusé Trump d’être « peureux », l’équipe de campagne de Harris a demandé à Trump de respecter son engagement de débattre avec Biden sur ABC le 10 septembre. Harris a exprimé sur X, « Je serai présente le 10 septembre, comme convenu… J’espère le voir ».
Répondre à la provocation
En réponse, Trump a affirmé que Harris « ne possède pas les compétences mentales » nécessaires pour participer à un débat réel contre lui. « Je la verrai le 4 septembre ou je ne la verrai pas du tout », a-t-il ajouté.
Michael Tyler, directeur de la communication de la campagne Harris, a déclaré que Trump devait « cesser ce jeu » et se présenter au débat qu’il avait promis de faire le 10 septembre.
Tensions croissantes
Joe Biden, âgé de 81 ans, s’est retiré de la course à la présidence deux semaines auparavant après une performance catastrophique lors d’un débat initial contre Trump sur CNN en juin dernier.
Trump cherche à reprendre l’avantage alors qu’Harris, bénéficiant d’un élan accru suite au retrait de Biden, a réussi à collecter des fonds supérieurs à ceux de son adversaire et a obtenu de meilleurs résultats dans les sondages.
Une campagne électorale féroce
Hier après-midi, l’ancien président a participé à un rassemblement électoral à Atlanta, en Géorgie, avec JD Vance, son candidat potentiel pour la vice-présidence. Trump n’a pas hésité à attaquer Harris, la qualifiant d’ »avocate marxisante » et de « gauche extrême folle », tout en disant qu’elle était un « film d’horreur » qui « détruirait notre pays ».
Il a également abordé des sujets controversés, tels que l’immigration non régulée, la criminalité et les risques d’une « troisième guerre mondiale », sans oublier de rappeler la crise économique de 1929.
Vers les élections de novembre
Harris est attendue pour accepter officiellement la nomination du Parti démocrate à la présidence dans les jours qui viennent, après la clôture des votes des délégués prévue pour demain. De plus, elle devra choisir une personne pour assumer le poste de vice-président en cas de victoire.
Le duo commencera alors une tournée dans au moins sept États clés sur une période de cinq jours, conformément aux annonces de sa campagne.