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Togolais contre réformes avant élections, défendent leur constitution

par Sara
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Togolais contre réformes avant élections, défendent leur constitution

Togolais contre réformes avant élections, défendent leur constitution

Les tensions s’intensifient au Togo en raison de vastes réformes constitutionnelles avant les élections parlementaires retardées. Cette refonte constitutionnelle a été approuvée par les législateurs le mois dernier, mais a été réexaminée pour des « consultations » alors que la colère publique montait devant son adoption discrète par le parlement, avec la police dispersant une conférence de presse de l’opposition et réprimant les manifestations.

Qui est Faure Gnassingbe?

Le Togo, une nation d’environ huit millions d’habitants, est gouverné par la famille Gnassingbe depuis près de six décennies. Le président actuel n’avait que six mois lorsque son père, le général Gnassingbe Eyadema, a pris le pouvoir en 1967, quelques années après avoir participé au premier coup d’État postcolonial du pays en 1963.

Quels sont les changements constitutionnels proposés?

À première vue, les réformes constitutionnelles semblent donner aux critiques ce qu’ils veulent, en limitant le pouvoir du président, qui serait directement nommé par le parlement pour un seul mandat de six ans. Sous le nouveau système, le pouvoir exécutif serait désormais entre les mains d’un « président du conseil des ministres » – un Premier ministre. La présidence actuelle du Togo serait réduite à un rôle cérémoniel.

La modification constitutionnelle va-t-elle passer?

Le mois dernier, les réformes ont été adoptées au parlement par 89 législateurs, avec une seule voix contre et une abstention. Affaiblis et historiquement divisés, les principaux partis d’opposition n’ont pas eu voix au chapitre, ayant boycotté les dernières élections législatives en 2018, dénonçant des « irrégularités » dans le recensement électoral.

Que se passe-t-il ensuite?

À l’approche des élections parlementaires, les émotions sont à leur comble. Environ 100 universitaires, artistes, politiciens et activistes ont signé une lettre ouverte la semaine dernière, appelant les gens à manifester et à rejeter ce qu’ils ont appelé une « violation de la constitution ».

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