Sommaire
Un tribunal déclare Jannik Sinner non coupable
Un tribunal indépendant a déterminé que Jannik Sinner, actuellement le numéro 1 mondial du tennis, avait été contaminé au Clostébol sans le savoir, par son kinésithérapeute. Cette décision a suscité de vives réactions au sein du circuit professionnel.
Des réactions virulentes sur les réseaux sociaux
Nick Kyrgios ne cache pas son mécontentement face à cette décision. Bien que Sinner ait été contrôlé positif au Clostébol à deux reprises en mars, il a été blanchi, comme l’a rapporté l’Agence internationale de l’intégrité du tennis (ITIA) le 20 août. Le tribunal a affirmé que l’Italien n’avait commis « aucune faute ou négligence ».
La version de Sinner contestée
Sinner soutient que sa contamination est liée à un spray cicatrisant en vente libre utilisé par son kiné, qui l’a traité pour une petite blessure à un doigt. Ce kiné a, par la suite, effectué des massages à Jannik Sinner entre le 5 et le 13 mars, pendant le tournoi d’Indian Wells, ce qui aurait conduit à une contamination transdermique à l’insu du joueur. Cette défense a été corroborée par une enquête et un avis scientifique.
Des accusations de favoritisme
Nick Kyrgios s’est insurgé sur Twitter, affirmant que peu importe si la contamination est accidentelle ou non, Sinner aurait dû être suspendu pendant deux ans pour avoir amélioré sa performance grâce à cette substance interdite. Il a souligné l’incohérence de la décision en se demandant comment un kiné appliquant une crème pouvait responsabiliser Sinner pour avoir raté deux tests de dépistage.
Une croyance en des règles inéquitables
La réaction de Kyrgios n’est pas isolée. D’autres joueurs, tels que Tara Moore, suspendue en 2022, ont exprimé leur indignation face à cette décision. Elle a mentionné que l’image des joueurs majeurs semble avoir plus d’importance que l’équité des règles. Denis Shapovalov a également fait écho à ce sentiment en critiquant ce qu’il perçoit comme des « règles différentes pour des joueurs différents ».
Des critiques qui s’amplifient
Shapovalov a ajouté qu’il ne pouvait qu’imaginer le ressenti des autres joueurs qui ont été exclus après avoir été contaminés par des substances. Lucas Pouille, lui, a fait référence à d’autres cas de suspension pour des raisons apparemment moins substantielles, renforçant ainsi l’idée d’injustice dans le système.
Peu avant ces échanges, Pouille avait posté un tweet vague qui résonne maintenant avec la situation actuelle : « Faut peut-être arrêter de nous prendre pour des cons, non…? » Cette affaire de blanchiment de Sinner continue de faire couler beaucoup d’encre et semble laisser des traces profondes au sein du tennis professionnel.