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Russie incapable de vaincre l’Ukraine, selon un ancien commandant US.
Pour le général Ben Hodges, qui a autrefois commandé les forces de l’OTAN en Europe, le pire scénario pour l’Ukraine est que les puissances occidentales continuent de « faire ce que nous faisons actuellement, exactement en ce moment ».
Lors d’une interview accordée à Al Jazeera en marge de la récente Conférence économique de Delphes en Grèce, il a déclaré qu’un Congrès américain paralysé, une administration de la Maison Blanche trop prudente et des alliés craintifs en Europe constituent un succès marketing pour la Russie.
Refus allemand d’envoyer des missiles Taurus en Ukraine
La réticence de l’Allemagne à envoyer des missiles Taurus d’une portée de 500 km à l’Ukraine est selon Hodges à 99% parce qu’Olaf Scholz est convaincu que si Donald Trump est président des États-Unis, il retirera le bouclier nucléaire de l’Europe et tournera le dos à l’OTAN.
L’administration du président américain Joe Biden, selon Hodges, est « excessivement effrayée ».
Les forces russes « n’ont pas la capacité »
Hodges est profondément sceptique quant à la capacité de la Russie de réussir dans la guerre conventionnelle.
Depuis la chute d’Avdiivka dans l’est de l’Ukraine le 17 février, ses forces ont « ramé », avançant en absorbant plusieurs villages, tandis que les forces ukrainiennes ont effectué des retraits tactiques.
Les attaques de missiles russes
Russie semble avoir fait quelque chose de similaire avec l’Inde, en retenant deux systèmes de défense aérienne S-400 qu’elle était censée livrer à New Delhi cette année.
La croyance en la victoire de la guerre
Hodges est convaincu que cette guerre est gagnable. Il résume son attitude : « Arrêtez de trouver des excuses, et arrêtez notre auto-dissuasion et nos hésitations ».
Conclusion
En résumé, l’ancien commandant Ben Hodges met en lumière la situation complexe entre la Russie et l’Ukraine, soulignant les enjeux crucial pour les puissances occidentales de soutenir l’Ukraine face à l’agression russe. Son analyse pointe les faiblesses de la Russie dans la guerre conventionnelle et appelle à une réponse plus proactive de la part des alliés occidentaux pour garantir la stabilité et la sécurité en Europe de l’Est.