Sommaire
La cathédrale de la Almudena à Madrid a accueilli, mardi après-midi, le premier acte public de reconnaissance des victimes de la DANA, avec une célébration eucharistique présidée par Enrique Benavent, l’archevêque de Valence, province la plus touchée par les inondations. Cet événement a rassemblé de nombreux fidèles et représentants des autorités publiques madrilènes.
Une cérémonie émovante
Lors de son homélie, Benavent a exprimé sa compassion en déclarant : « J’ai perçu la tristesse de leurs regards, leur douleur et leur souffrance », tout en se remémorant ses visites aux sinistrés et aux familles des victimes. Alors qu’un funérail d’État est en cours de planification, sans date ni lieu fixé pour le moment, cette messe est devenue la première commémoration publique des personnes décédées lors des inondations qui ont dévasté Valence et le sud-est de l’Espagne.
Présence d’autorités et d’autres confessions religieuses
La cérémonie a également vu la participation de 107 évêques espagnols, présents à Madrid pour l’Assemblée Plénière de la Conférence Épiscopale, ainsi que du nonce apostolique, Bernardito Auza. Parmi les personnalités politiques présentes figuraient Isabel Díaz Ayuso, présidente de la Communauté de Madrid, et le maire de la ville, José Luis Martínez Almeida. Des représentants d’autres confessions religieuses, y compris des chrétiens orthodoxes et évangéliques ainsi que la présidente de la Communauté Juive de Madrid, Estrella Bengio, étaient également présents.
Un appel à la solidarité et à l’action
Dans son discours d’ouverture, le président de la Conférence Épiscopale, Luis Argüello, a souligné la « charité personnelle » de l’Église envers les sinistrés et a appelé à « une aide concrète ainsi qu’à une action sociale et politique indispensables pour la reconstruction ». Au centre de l’autel se trouvait une image de la Vierge des Déshérités, patronne de Valence, symbolisant le réconfort pour les fidèles.
Un message d’espoir
En clôture de son homélie, Benavent a rappelé l’importance de cette figure mariale, mentionnant que « durant ces jours, les Valenciens, ainsi que le Saint-Père, lui avons adressé des regards pleins d’amour ». Il a ajouté que ceux qui souffrent actuellement peuvent ressentir son réconfort et sa proximité maternelle. La tristesse des regards et la douleur des souffrants ont été au cœur des réflexions de l’archevêque, qui a souligné que, dans ces moments difficiles, les mots semblent souvent insuffisants pour transmettre un message d’espoir.