Les « Loups gris » : un groupe accusé d’apologie du terrorisme
Après une enquête approfondie de la police judiciaire, deux hommes ont été mis en examen à Paris pour apologie du terrorisme et reconstitution d’un groupe de combat dissous. Il s’agit du groupe des « Loups gris », un mouvement ultranationaliste turc proche des nationalistes alliés au gouvernement.
Les « Loups gris » sont issus des « Foyers idéalistes », un mouvement développé dans les années 1960 sous l’égide du parti turc d’extrême droite MHP. Ils sont connus pour leur idéologie « panturquiste » et leurs liens présumés avec la mafia turque. Impliqués dans des actions violentes depuis les années 1970, ils ont été associés à des attaques contre des militants de gauche et des minorités en Turquie, allant même jusqu’au meurtre.
Le gouvernement français a officiellement dissous les « Loups gris » en novembre 2020, déclarant qu’ils incitaient à la discrimination, à la haine et étaient impliqués dans des actes violents. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a qualifié ce groupe d’extrémistes pro-turcs de promoteurs d’une idéologie discriminatoire et violente envers les Kurdes et les Arméniens.
Bien que le nombre de membres des « Loups gris » soit difficile à évaluer, ils ont été impliqués dans des incidents entre les communautés turque et arménienne près de Lyon, promouvant une idéologie discriminatoire et incitant à la violence contre les personnes d’origine kurde et arménienne.
La dissolution des « Loups gris » en France a provoqué des tensions diplomatiques entre Ankara et Paris, mettant en lumière les implications politiques et sociales de ce groupe ultranationaliste turc.