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Peine de mort pour le guide des Frères Musulmans et 7 leaders en Egypte

par Chia
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Peine de mort pour le guide des Frères Musulmans et 7 leaders en Egypte

Peine de mort pour le guide des Frères Musulmans et 7 leaders en Égypte

Une cour d’exception en Égypte a condamné à mort le guide des Frères Musulmans, Mohamed Badie, ainsi que 7 dirigeants du groupe, pour leur implication dans des actes de violence qualifiés de « terroristes » lors d’une manifestation au Caire en 2013.

Les condamnations

La Cour de première instance spécialisée dans les affaires de terrorisme a prononcé hier, lundi, la peine capitale par pendaison à l’encontre de Badie, Mahmoud Ezzat, agissant en tant que guide par intérim, l’ancien député Mohamed Beltagy, l’ancien député Amr Zaki, l’ancien ministre des Sports Osama Yassin, Safwat Hegazi, Assem Abdel Maguid et Mohamed Abdel Maqsoud, pour les accusations qui leur ont été portées dans l’affaire connue médiatiquement sous le nom de « Événements de l’estrade ».

Le contexte

En juillet 2013, les Frères Musulmans avaient organisé un sit-in sur la place Rabia al-Adawiya au Caire pour protester contre la destitution par l’armée du président défunt Mohamed Morsi, le premier président civil élu démocratiquement en Égypte.

La répression

En août de la même année, les forces de sécurité ont violemment dispersé ce sit-in, entraînant la mort de plus de mille personnes parmi les membres et partisans des Frères Musulmans. Suite à ces événements, la confrérie a été officiellement classée comme « organisation terroriste » en Égypte.

Les réactions

Les Frères Musulmans ont qualifié les condamnations de leurs membres et dirigeants de « vengeance injuste », dénonçant des jugements « déficients en crédibilité, dépourvus de justice et d’intégrité ». Ils ont appelé la communauté internationale à faire pression pour l’arrêt de l’exécution de ces condamnations.

Controverse et critique

Des organisations de défense des droits de l’homme critiquent les condamnations à mort prononcées par la justice égyptienne contre les opposants. Les défenseurs des droits de l’homme accusent l’Égypte, classée 135e sur 140 pays dans l’indice de l’État de droit établi par le projet de Justice globale, de cibler les opposants, les militants, les journalistes, voire les exilés, en harcelant parfois leurs familles restées en Égypte.

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