Le prix de l’or continue de grimper dans les transactions, les investisseurs le considérant comme une valeur refuge en raison de l’agression israélienne en cours contre la bande de Gaza. Les prix du pétrole ont également augmenté dans les transactions asiatiques.
Dans un contexte de crise et d’inquiétude, les investisseurs se tournent vers l’or en tant que refuge sûr. Le prix de l’or a stagné aujourd’hui mardi avant les réunions des banques centrales prévues cette semaine, qui pourraient offrir des perspectives sur l’économie mondiale et les politiques monétaires.
Le prix de l’or a atteint 2009,29 dollars l’once vendredi, son niveau le plus élevé depuis mi-mai, alors que les investisseurs cherchent la sécurité en raison de la crise au Moyen-Orient. La demande pour les valeurs refuge a fait grimper l’or de 1809,50 dollars le 6 octobre 2023, soit un jour avant l’opération « Tempête de l’Aqsa » lancée par la résistance palestinienne contre Israël. Il se dirige maintenant vers une augmentation mensuelle de 8 %, le taux le plus élevé depuis novembre 2022.
Kyle Roda, analyste financier chez « Capital dot com », a déclaré : « Il semble que le retard d’Israël dans l’incursion à Gaza ait atténué les craintes d’une escalade de la crise au Moyen-Orient ». Il a ajouté : « Cependant, la baisse en dessous de 2000 dollars est marginale et le prix reflète encore les grandes risques d’escalade du conflit ».
Les investisseurs se concentrent cette semaine sur la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (banque centrale) prévue pour mercredi, suivie du rapport mensuel sur l’emploi américain vendredi.
Concernant les autres métaux précieux, l’argent a baissé de 0,6 % à 23,17 dollars dans les transactions en direct, le platine a baissé de 0,1 % à 928,58 dollars, mais les deux se dirigent vers des gains mensuels. Le palladium a baissé de 0,3 % à 1124,69 dollars et se dirige vers une baisse de plus de 9 % ce mois-ci.
Le pétrole monte en raison de l’escalade de la crise au Moyen-Orient. Les prix du pétrole ont augmenté dans les transactions asiatiques après avoir chuté de plus de 3 % lors de la séance précédente, les craintes concernant l’approvisionnement en raison de l’agression israélienne contre Gaza prévalant.
Dans les transactions matinales, les contrats à terme sur le Brent britannique pour décembre, qui expirent aujourd’hui mardi, ont augmenté de 36 cents, ou 0,41 %, à 87,81 dollars le baril. Le pétrole brut léger américain WTI a augmenté de 34 cents, ou 0,41 %, à 82,65 dollars le baril.
Leon Lee, analyste chez « CIMB Markets » basé à Shanghai, en Chine, a déclaré que bien qu’ « Israël ait lancé une attaque terrestre limitée contre Gaza, elle s’est rapidement retirée, tandis que l’Iran n’utilise actuellement que des dissuasions verbales ». Il a averti que si cela évolue vers une invasion à grande échelle de Gaza et l’implication de l’Iran, les craintes concernant les pénuries d’approvisionnement augmenteront.
Les analystes de « ING » ont déclaré dans une note que « les perturbations de l’approvisionnement pétrolier iranien restent le danger le plus évident pour le marché ». Ils ont ajouté que de telles perturbations pourraient varier entre 500 000 et 1 million de barils par jour si les États-Unis réimposaient des sanctions strictes.