Netanyahu défie Biden selon un officiel israélien
Un responsable israélien a déclaré que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a décidé de défier le président américain Joe Biden, indiquant que les relations entre les deux parties sont au bord de la rupture.
La chaîne israélienne 12 a cité un haut responsable israélien affirmant que Netanyahu était en colère suite au rapport du renseignement américain (CIA) suggérant la possibilité de sa perte de pouvoir.
Le responsable israélien a ajouté que Netanyahu avait décidé, suite au rapport de la CIA, de mener une confrontation musclée avec Biden.
Perte de confiance
La chaîne israélienne « Kan » a rapporté que des responsables américains ont indiqué que le président américain Joe Biden avait pratiquement perdu confiance en le Premier ministre israélien, affirmant qu’il n’y avait actuellement pas de date prévue pour une rencontre avec Netanyahu.
Les responsables ont souligné que le retard de Netanyahu dans le dossier de l’aide humanitaire à Gaza a nui à Israël.
D’autre part, des médias américains ont cité Biden affirmant qu’il n’y avait actuellement aucune date prévue pour une rencontre avec Netanyahu et qu’il n’avait pas non plus de plans pour prononcer un discours devant la Knesset israélienne.
Escalade des tensions
Netanyahu a intensifié ses déclarations concernant ses plans d’envahir Rafah (sud de la bande de Gaza) où plus d’un million de déplacés palestiniens sont pris au piège entre la famine et les bombardements.
Cette action constitue un défi au président américain qui a précédemment averti qu’une telle attaque serait une « ligne rouge », en plus des avertissements de plusieurs organisations internationales contre l’invasion de la ville.
En réponse, Netanyahu a déclaré que sa « ligne rouge » était « de ne pas reproduire l’attaque du 7 octobre dernier », faisant référence à l’opération « Ouragan de l’Al-Aqsa » menée par la résistance palestinienne.
Situation humanitaire critique
Tout cela se déroule dans un contexte d’agression israélienne continue contre Gaza, entraînant des dizaines de milliers de victimes, principalement des civils, avec un énorme impact sur les bâtiments résidentiels et les infrastructures essentielles, dans un contexte de famine qui sévit dans le territoire assiégé en raison du manque d’entrée de l’aide humanitaire.