Mort d’un conseiller des Gardiens de la révolution en Syrie par Israël
L’agence de presse iranienne a rapporté que le conseiller militaire des Gardiens de la révolution en Syrie, Reza Zaareh, a été tué dans une frappe aérienne israélienne aujourd’hui, vendredi, sur la ville côtière de Baniyas à l’ouest du pays.
L’agence a indiqué que Zaareh, qui occupait également le poste de garde du premier régiment des Marines, a été tué avec deux membres du Hezbollah libanais.
Frappes aériennes israéliennes en Syrie
Les médias pro-régime syrien ont signalé que des raids israéliens ont visé tôt ce matin, vendredi, un bâtiment dans la région de Beit Ara en périphérie de Baniyas dans la campagne de la province de Tartous, pour la première fois en trois ans.
De son côté, l’agence de presse allemande a rapporté que des sources médicales dans la province de Tartous ont déclaré que le bombardement israélien ayant visé un bâtiment dans une ferme à Beit Ara a entraîné la mort de trois personnes et en a blessé sept autres.
Des sources syriennes dans la province ont mentionné que trois missiles ont été tirés sur le bâtiment et ont suggéré que le bombardement provenait de la Méditerranée ou de l’espace aérien libanais. Des militants sur les réseaux sociaux ont diffusé des vidéos montrant un bâtiment entièrement détruit.
Antécédents d’attaques israéliennes en Syrie
Ces dernières semaines, les attaques israéliennes contre des officiers iraniens et des membres du Hezbollah en Syrie se sont multipliées.
Début février dernier, le conseiller des Gardiens de la révolution, Saïd Ali Daddy, a été tué lors d’une frappe israélienne au sud de Damas. Quelques jours plus tôt, cinq autres conseillers iraniens avaient été tués dans une frappe similaire visant le quartier de Mezzeh dans la capitale syrienne. De plus, le conseiller militaire de premier plan du Corps des Gardiens de la révolution, Radhi Mousavi, a été tué dans une frappe aérienne fin décembre dernier.
Les réactions et les tensions croissantes
L’Iran a accusé Israël d’assassiner ses conseillers militaires en Syrie et a promis de riposter « au moment et à l’endroit appropriés ».