Accueil Actualité Méthodes de torture psychologique dans les prisons israéliennes

Méthodes de torture psychologique dans les prisons israéliennes

par Sara
Faire un don
A+A-
Réinitialiser
Méthodes de torture psychologique dans les prisons israéliennes

Le tourment des esprits peut être plus cruel que celui des corps. Les tortionnaires israéliens ont inventé de nombreux moyens pour dompter les prisonniers, briser leurs cœurs et anéantir leur moral.

L’histoire racontée par l’ancien prisonnier Walid Al-Hudaly après une expérience de 14 ans dans les prisons israéliennes en est la preuve. Arrêté en 1979 pour avoir formé un groupe de résistance à l’occupation, il a été condamné à 15 ans de prison après sa ré-arrestation en 1988.

Son épouse et sa fille ont également été arrêtées par l’armée israélienne en 2006. Sa femme est restée en prison pendant 3 ans. Il a écrit ce récit en 2003 depuis les prisons d’Ashkelon et de Hadarim, que les prisonniers ont réussi à faire sortir à l’étranger.

Ce récit ouvre de nouveaux horizons pour dépeindre les sentiments humains des prisonniers. Il souligne que la résistance d’un prisonnier pendant les interrogatoires, son refus de révéler les secrets de la résistance, est aussi crucial que la résistance sur le champ de bataille. Il fournit un témoignage authentique sur la cruauté des interrogeurs, leur sadisme et leurs crimes racistes.

Encourager les prisonniers palestiniens à écrire leurs histoires est un moyen important de résistance, de sensibilisation de la nation à la nature de l’ennemi, et le début d’une nouvelle phase de lutte contre la torture physique et psychologique, considérée comme un crime contre l’humanité et la civilisation.

L’impact dévastateur de la « Phénomène des oiseaux »

La narration commence par l’arrestation d’Amer, Ibrahim et Nabil après une opération héroïque où ils ont ouvert le feu sur une voiture de soldats israéliens, qui a dévalé dans la vallée.

Pendant les 90 jours d’interrogatoire, les enquêteurs israéliens ont utilisé diverses méthodes de violence psychologique, notamment la fatigue, pour amener le prisonnier à perdre sa concentration et sa résilience mentale, dans le but de pénétrer le cercle intime qui contient ses secrets et sentiments.

Amir, bien expérimenté dans la confrontation à la violence physique, s’est formé à résister aux tactiques des enquêteurs israéliens lors de sa première détention de cinq ans, entraînant les résistants à affronter ces nouvelles formes de torture psychologique.

Les circonstances ont changé après la coordination sécuritaire entre l’Autorité palestinienne et l’armée israélienne après Oslo, fournissant ainsi de nombreuses informations sur les résistants à Israël.

L’utilisation de la « Phénomène des oiseaux » par Israël

Israël a intensifié l’utilisation du « Phénomène des oiseaux », semant la peur parmi les prisonniers en plaçant des espions prétendant appartenir à la résistance à l’intérieur des prisons, transférant des informations aux enquêteurs, sapant la confiance entre les prisonniers et augmentant leur tourment psychologique.

Cette pratique, exportée par Israël à des autorités dictatoriales dans le monde arabe, va au-delà des prisons, révélant les secrets des mouvements islamiques, fabriquant des affaires, en utilisant des témoignages secrets, ne révélant pas les sources d’informations, imposant des peines lourdes aux accusés.

Le « Phénomène des oiseaux » a contraint les prisonniers au silence, en une période durant laquelle l’homme a le plus besoin d’amitié, de chaleur et de conversation avec les autres, devenant ainsi un moyen de torture des prisonniers, notamment avant les procès.

La force de la foi face à torture psychologique

Amir a offert les moyens essentiels pour résister à la torture psychologique en laissant son cœur se perdre dans « Allah est mon garant », intensifiant sa fermeté avec foi et se préparant à l’affrontement avec les enquêteurs.

Son authentique croyance alimentait des sentiments nobles, dévoilant une proximité divine, insufflant le calme et la sérénité. Les prières l’ont transporté, effaçant les paroles vides des autres. Il sentait la présence rassurante de Dieu, car Dieu ne laisse pas ses croyants.

Amir ressentait la douce victoire sur ces criminels fourbes, régalant la liberté proche, attendant avec impatience de rejoindre les martyrs.

Après 90 jours de torture psychologique et physique, les enquêteurs ressentirent le désespoir, la victoire de la ferme volonté du croyant. Il fut transféré en prison, son expérience éclairant la voie de la résistance pour les libres, montrant que la résistance aboutira à la libération de la Palestine, les prisonniers dirigeant la lutte de leur peuple.

Laissez un commentaire

*En utilisant ce formulaire, vous acceptez le stockage et la gestion de vos données par ce site web.


Droits d’auteur © 2024 – unsujet.fr – Tous droits réservés

Bienvenue sur unsujet.fr ! 🌟 Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience sur notre site. Ces petits fichiers sont essentiels pour le bon fonctionnement de notre site et nous aident à comprendre comment vous l'utilisez, afin de le rendre encore plus intéressant et pertinent pour vous. En continuant à naviguer sur unsujet.fr, vous acceptez notre utilisation des cookies. Si vous souhaitez en savoir plus sur notre politique de confidentialité et les cookies que nous utilisons, cliquez sur "En savoir plus". Vous pouvez également choisir de refuser les cookies non essentiels en cliquant sur "Refuser". Merci de votre visite et bonne lecture sur unsujet.fr ! 📚🌍 Accepter En savoir plus