L’ONU constate un grand nombre de blessures par balle après le massacre de la farine en Israël
Une équipe des Nations unies et des responsables médicaux ont rapporté avoir constaté « un grand nombre » de blessures par balle parmi les Palestiniens à Gaza après que les troupes israéliennes ont ouvert le feu près d’un convoi d’aide humanitaire, déclenchant une condamnation mondiale et des appels à la justice.
Leurs déclarations confirment de nombreux témoignages de témoins indiquant que les tirs israéliens ont tué et blessé de nombreux Palestiniens cherchant désespérément de l’aide alimentaire jeudi, contredisant les affirmations initiales d’Israël selon lesquelles les personnes ont été blessées en raison d’une bousculade.
Au moins 117 Palestiniens tués et plus de 750 blessés
Au moins 117 Palestiniens ont été tués et plus de 750 blessés lors du « [massacre de la farine](/news/2024/3/1/flour-massacre-how-gaza-food-killings-unfolded-and-israels-story-changed) » au rond-point Nabulsi, au sud-ouest de la ville de Gaza, après que les troupes israéliennes ont ouvert le feu sur la foule.
L’ONU a confirmé ces faits après qu’une équipe ait visité certains des blessés à l’hôpital Al-Shifa de Gaza. Le porte-parole d’Antonio Guterres, Stéphane Dujarric, a déclaré qu’ils ont vu « un grand nombre de blessures par balles ».
La majorité des blessés touchés par des tirs
Le directeur d’un hôpital de la ville de Gaza qui a traité certains des blessés a déclaré que plus de 80 % des blessés avaient été touchés par des tirs, suggérant qu’il y a eu de nombreux tirs de la part des troupes israéliennes.
La violence souligne comment le chaos de l’offensive israélienne vieille de près de cinq mois a entravé les efforts visant à apporter de l’aide aux 2,3 millions de Palestiniens de Gaza, un quart d’entre eux faisant face à la famine selon l’ONU.
Intimidation
La version israélienne des événements a changé au fil de la journée. Des témoins ont insisté sur le fait que la bousculade est survenue seulement après que les troupes israéliennes ont commencé à tirer sur les personnes en quête de nourriture.
Le Euro-Mediterranean Human Rights Monitor basé à Gaza a déclaré que les forces israéliennes ont intentionnellement ouvert le feu sur la foule de bénéficiaires d’aide pour « intimider » quiconque peinait à obtenir de la nourriture.
Conséquences humanitaires alarmantes
Le porte-parole de l’agence humanitaire de l’ONU, OCHA, a déclaré que « la famine est presque inévitable » à Gaza à moins que les choses ne changent. L’agence a particulièrement cité les restrictions d’accès au nord de Gaza, où les habitants sont réduits à manger du fourrage animal et même des feuilles.
Human Rights Watch a déclaré que l’Israël violait les ordres de la Cour internationale de justice en bloquant l’aide aux Palestiniens confrontés à des conditions presque de famine après près de cinq mois de bombardements israéliens.